Sounds of Life

Sounds of Life

Résumé :

Depuis la rentrée et le départ de ses aînées pour l’université, Takezô est devenu le seul membre du club de kôto. Passionné par cet instrument, il refuse de laisser le club disparaître faute de nouvelles recrues. Mais sa salle est déjà envahie de délinquants, et aucun de ses camarades ne semble s’intéresser à une activité musicale aussi traditionnelle… jusqu’au jour où Chika, un élève à la mauvaise réputation, demande à s’inscrire. Source : Akata

Avis principal par Beldaran

Il y a tout pile une semaine, les éditions Akata ont lancé leur année 2023 en fanfare avec l’arrivée d’un titre, toujours en cours de publication au Japon et inespéré, Sounds of Life. En France, nous le connaissons sous le titre, Kono oto, tomare, grâce à son adaptation animée diffusée en 2019 sur la plateforme ADN. La série, signée Amu, compte actuellement 27 volumes. Akata nous a proposé les deux premiers tomes simultanément ce qui a été une excellente idée et nous aurons droit à une sortie mensuelle jusqu’au mois de juillet : le bonheur ! Vous l’aurez compris, j’ai adoré la lecture des premiers volumes et vu la fin du tome 2, je suis impatiente de découvrir la suite le mois prochain.

L’histoire se déroule dans le milieu scolaire, où nous suivons le quotidien de lycéens. Écrit comme cela, l’ensemble peut paraître classique, une tranche-de-vie scolaire, oui mais non ! En effet, l’intrigue s’articule autour du club de koto, un instrument à cordes, imposant, traditionnel japonais. La musique rassemble un groupe hétéroclite de jeunes qui, stimulés par l’effet de groupe (et par un personnage tyrannique, ahah), suent sang et eau afin de toucher leurs camarades et sauver le club : ceci est le fil rouge des deux premiers tomes mais dont nous connaîtrons le résultat dans le volume 3…

Il ne faut pas avoir peur de l’aspect musique traditionnelle car la thématique s’insère parfaitement dans le récit et vient nourrir le travail sur les personnages. Le koto est abordé de manière simple et claire, chaque précision arrive à point nommé et n’entrave pas la narration, très enlevée. L’ensemble est dynamique et entrainant. C’est autour de l’instrument que les liens se tissent.

Les personnages sont nombreux, même si trois se démarquent mais, ce n’est pas gênant car chacun possède sa voix et on ne se perd pas. Ils créent ensemble une belle synergie et en seulement deux tomes, le groupe se rapproche, apaisant les blessures de certains.

Malgré des passages dramatiques et d’injustices, le ton se veut léger et bienveillant avec des pointes d’humour qui font mouche.

La galerie de protagonistes est importante mais comme je l’écrivais plus haut, trois se démarquent, Takezô, Chika et Satowa. Sur le trio, Takezô est celui qui apparaît le plus en retrait. Il était le président d’un club sans membre avant l’arrivée des autres et a dû essuyer les moqueries. C’est un gentil qui a tendance à s’effondrer sous la pression mais qui apaise les caractères de certains membres du club. J’espère qu’il sera plus développé par la suite. Le personnage qui crève les pages est Chika. Sa vie familiale est compliquée et de méchantes rumeurs, injustes, lui collent aux basques. Il est touchant mais il démarre au quart de tour. Il s’entend comme chien et chat avec Satowa, la brillante joueuse de koto. Cette dernière est assez détestable au début mais, l’armure se fend et l’autrice nous laisse des indices quant à sa situation familiale, plus compliquée qu’annoncée.

En bref, la force de ce début d’histoire réside dans ses personnages dont je suivrais la suite des aventures avec plaisir.

Sous les jaquettes se trouvent des petits bonus sympas.

J’aime beaucoup le trait de l’autrice. Il est plutôt classique mais efficace dans la mise en scène. Pour le moment, peu de scènes de koto sont représentées mais elles dégagent une sacrée puissance. Les personnages sont expressifs. Je regrette la tête de méchant accentuée d’un des membres de l’encadrement du lycée mais bon, pour le reste cela fonctionne. Les décors sont réduits au strict minimum, ce qui permet aux personnages de briller.

L’édition est agréable. Le papier est souple mais sans transparence et la qualité d’impression est bonne. Nous avons droit à une première page couleurs pour les deux tomes. La traduction, signée Aline Kukor, est parfaite. D’ailleurs, elle a commencé un thread sur son compte twitter avec des morceaux de koto, n’hésitez pas à y jeter une oreille.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Les deux premiers tomes de Sounds of Life posent les bases d’une tranche-de-vie scolaire musicale emballante, portée par des personnages touchants et attachants. Vivement la suite !

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