Super Lovers

Super Lovers

Résumé :

Haru Kaidou a vécu jusqu’à l’âge de 8 ans au Canada avec sa mère avant de partir vivre avec son père au Japon. Plusieurs années ont passé et alors qu’Haru est maintenant âgé de 17 ans, celui-ci reçoit un message dans lequel il apprend que sa mère est sur le point de mourir. Décidé à revoir celle-ci une dernière fois, il part pour le Canada et découvre non seulement que sa mère est en bonne santé mais que celle-ci a adopté un jeune garçon âgé de 8 ans nommé Ren. Haru rencontre donc son nouveau « petit frère » et va vite comprendre qu’il ne va pas être facile de s’entendre avec lui. En effet, Ren est un jeune garçon sauvage qui déteste les humains à cause d’un traumatisme qu’il a subi quelques années auparavant … Haru se voit donc confier la difficile tâche de civiliser Ren … Au fur et à mesure du temps les deux vont se rapprocher progressivement … Mais cela sera-t-il suffisant ? Vont-ils réussir à devenir une famille ?
Source : Taifu comics

Avis principal par Maella

J’ai été très contente lorsque Taïfu a annoncé la licence de ce manga. Le côté mignon de l’histoire et le côté attachant des personnages m’ont beaucoup plu.

Avant toute chose, que celles/ceux qui auraient peur d’un shôta se rassure. Le manga est chronologique, donc nous voyons nos protagonistes grandir. Néanmoins, la différence d’âge en Haru et Ren pourrait en rebuter certains.

On suit la relation ambiguë qui s’est créée lorsqu’Haru a rencontré pour la première fois Ren au Canada.
Ren est un enfant peu bavard et plutôt sauvage qui a été retrouvé sur la route et pris en charge par un orphelinat. Quant à Haru, il vit au Japon avec son père qui s’est remarié et a 2 petits frères. Quant à sa mère, elle habite au Canada et c’est elle qui s’occupe de Ren. C’est en allant voir sa mère au Canada qu’Haru se lie avec Ren. Mais en rentrant au Japon, lui et ses parents ont un accident de voiture qui le rendra amnésique et qui tuera ses parents. 5 ans après, Ren vient au Japon, se présentant comme son nouveau petit frère. Il va devoir vivre avec Haru, ainsi qu’Aki et Shima, les demi-frères d’Haru.

Super Lovers se présente plutôt comme une oeuvre drôle et une tranche-de-vie. On suit l’évolution des 4 frères, même si Shima et Aki sont souvent relayés au second plan mais ils ont tout de même parfois un rôle qui va influencer nos deux protagonistes principaux.
L’histoire est, en première partie, centrée sur l’intégration de Ren dans la vie japonaise. En effet, c’est un véritable enfant sauvage et j’avoue que c’est plutôt drôle de le voir découvrir les choses de la vie, que ça soit des objets, des livres, la nourriture etc… Mais aussi le fonctionnement du corps humain (comprendront celles/ceux qui auront lu le tome 3). En second plan, on s’intéresse aussi à la relation ambigüe entre Ren et Haru. Au début, je pensais qu’il était clair que Haru avait des sentiments pour Ren, mais on se rend compte qu’en réalité il le voit juste comme un frère pour lequel il a une grande affection. Ses sentiments sont beaucoup plus complexes qu’ils n’y paraissent. Je trouve toute de même dommage qu’après 5 tomes, il n’y ait toujours pas eu de grand déclic chez Haru. Il y a un petit semblant mais on ne sait pas encore tout à fait ce qu’il en est réellement. Quant à Ren, ses sentiments pour Haru sont clairs et malgré le fait qu’il ne soit qu’un jeune lycéen qui ne connait pas grand-chose à la vie, il est doté d’une maturité étonnante. Comme n’importe quel garçon qui en aimerait un autre, il pense que ses sentiments envers Haru sont anormaux et se remet souvent en question. Malgré tout il ne peut s’empêcher de vouloir l’amour d’Haru même s’il sait que celui-ci le verra toujours comme un petit garçon et comme son jeune frère.
Le tout est teinté d’un humour plutôt efficace. Mais l’histoire prend parfois des tournures plus sérieuses avec le passé de Ren et les diverses raisons qui amènent Haru à être aussi protecteur envers ses frères.

Les personnages sont attachants, même les secondaires. Haru est encore assez difficile à cerner, car il se cache derrière une façade. Malgré tout, grâce à Ren, il se dévoile petit à petit et son image se brise au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire. Ren évolue aussi grâce à Haru et commencera lui aussi à s’ouvrir petit à petit aux autres.

Le trait d’Abe Miyuki est plutôt fin et agréable à l’oeil. Elle nous offre une palette de bishônen. Les décors sont aussi très détaillés. Dommage que l’édition soit si sombre.

  • Scénario
  • Dessin
4.3

En conclusion

Un manga agréable à la lecture avec des personnages attachants. Le tout teinté d’humour qui rend de bonne humeur !

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