The Holy Grail of Eris

The Holy Grail of Eris

Résumé :

Constance Grail et Scarlett Castiel sont deux femmes que tout oppose. La première est l’héritière d’une noble famille désargentée ; la seconde le spectre d’une femme perfide injustement condamnée à mort. De bals somptueux en luxueuses demeures, elles vont unir leurs forces pour retrouver les coupables de la machination ayant coûté la vie de Scarlett dix ans plus tôt…
Source : Soleil

Avis principal par Beldaran

En novembre 2022, les éditions Soleil Manga ont dépoussiéré leur collection Gothic, en nous proposant l’adaptation d’un light novel, The Holy Grail of Eris. Les romans ont été écrits par Tokiwa Kujira et illustrés par Yunagi. Le light novel a été publié aux éditions SB Creative et totalise trois volumes. Le manga est dessiné par Momoyama Hinase (DanMachi – Familia Chronicle – Episode Ryu) depuis 2019 sur l’application mobile, Manga Up ! des éditions Square Enix. Il compte actuellement huit volumes. N’arrivant pas à trancher sur la cible éditoriale, je trouve que pour les magazines en ligne la frontière est floue, je mets le titre en shôjo et en shônen.

La sortie du deuxième tome, le mois dernier, m’a rappelé que le premier trainait dans ma PAL. Si la couverture ne paie pas de mine, l’intérieur s’est révélé assez surprenant, même si, pour le moment nous sommes très loin du grand complot annoncé par le résumé.

L’histoire prend pour décor l’Europe Occidentale du XVIIIe siècle où évolue une noblesse bien pourrie jusqu’à l’os, non, pas toute ! En effet, la famille de Constance Grail applique à la lettre, la maxime, Noblesse Oblige, plaçant l’honnêteté avant tout, ce qu’il fait qu’elle est totalement désargentée. Le père de Constance se fait pigeonner, contraignant sa fille à des fiançailles avec le fils d’un riche marchand qui rêve d’un titre de noblesse pour accéder à la cour. Je m’attendais à des intrigues de cour assez plan-plan mais pour le moment seule la narration l’est.
Ce tome est essentiellement introductif. Nous découvrons les deux protagonistes mais surtout Constance, traumatisée enfant par une exécution. Elle est une adolescente assez effacée qui ne cherche pas les problèmes et d’une grande gentillesse. Bon, les problèmes la trouvent mais son honneur est sauf grâce à l’intervention du fantôme de Scarlet Castiel. Cette dernière ne nous est dévoilée que par de vieilles rumeurs qui la présente comme une femme retorse mais les apparences semblent trompeuses.

La rencontre entre les deux jeunes femmes ouvre des perspectives à Constance qui a montré un autre visage à la noblesse. Il est difficile de deviner vers quoi tendra le récit : ne sera-t-il seulement question de vengeance ?

Le point fort du tome réside dans la présentation de la noblesse et cela n’y va pas avec le dos de la cuillère. C’est un panier de crabes où il se mangent entre eux. La scène finale est terrible.

Le décor est installé. Les pièces sont en place. La touche de surnaturel surprend. Je suis assez intriguée par la suite.

Les résumés de chapitres ne servent pas à grand-chose, même si certains apportent une petite touche d’humour.

Pour le moment, seule Constance a été mise en avant. A voir comment se déroulera la cohabitation avec Scarlet qui ne semble pas posséder le même caractère posé. Il sera également intéressant de suivre la manière dont Constance se sent quand elle laisse « sa place ». D’après les visuels des autres tomes, un homme devrait devenir récurrent.

Le trait de Hinase Momoyama est fin et soigné. Le design des personnages est plutôt classique mais cela est rattrapé par le travail sur les costumes et les décors. De plus, même si le découpage reste simple dans l’ensemble, il permet d’accentuer l’atmosphère pesante lorsque c’est nécessaire. J’ai apprécié que l’autrice entoure le cartel de chaque personnage d’une fleur différente.

L’édition est correcte. Nous avons droit à une page couleur. La traduction, signée Guillaume Mistrot, colle bien aux personnages. Je ne vois pas encore le rapport entre le Saint Graal et l’histoire mais bon. En revanche, le choix d’alourdir le visuel de couverture, alors que la simplicité de celui d’origine était très bien, me dépasse. Je trouve le résultat assez hideux et la couleur changera à chaque tome.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Soleil Manga.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

The Holy Grail of Eris nous plonge dans les intrigues de cour où se dévorent les membres de la noblesse dans un but de divertissement. Lecture assez surprenante, même si le volume reste introductif.

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