The Reincarnated Swordmaster

The Reincarnated Swordmaster

Résumé :

Alta, le plus jeune chevalier de toute l’histoire du royaume, est en réalité la réincarnation du légendaire Maître-Épéiste. Epuisé par sa vie précédente, Alta décide de passer la nouvelle à se détendre.
Il est chargé d’assurer la protection d’Iris, prétendante au trône du royaume, et doit rejoindre le lycée Fiorum en tant qu’enseignant pour s’en rapprocher. Les élèves d’Alta sont perplexes face à l’apparence de leur nouveau professeur, mais sa maîtrise de l’épée les ramène très vite à la réalité.
« Affrontez-moi. Sérieusement, cette fois-ci. »
Sur ces mots, Iris, la Princesse-Épéiste défie Alta, l’ancien maître de son monde !
Source : Meian

Avis principal par Beldaran

Au mois de mai dernier, les éditions Meian nous ont proposé de découvrir une nouvelle série de fantasy, The Reincarnated Swordmaster. Le manga adapte le light novel éponyme, écrit par  Tagara Soso et illustré par Alex. Il est dessiné par Enji Tetta depuis 2020 dont nous découvrons le travail. Le manga compte actuellement trois volumes et est édité au Japon par les éditions Overlap. Ce premier tome est particulièrement classique que ce soit sur le fond ou la forme et peu emballant. Il devrait plaire à celles et ceux qui découvrent le genre mais pour ma part, l’aventure s’arrête ici.

Le décor est très rapidement planté. Nous découvrons Alta Schweiz qui a consacré sa vie à l’art de l’épée, ce qui lui a valu le statut de maître-épéiste pour finalement mourir seul. Il se réincarne dans son univers mais à une époque différente. Dans cette nouvelle vie, il est un chevalier de 12 ans et naturellement il a conservé toutes les facultés de sa vie antérieure. Il n’a qu’un seul objectif, gagner beaucoup d’argent pour assurer ses vieux jours. De fait, ses actes et réflexions sont en total décalage avec son physique d’enfant.

Il récupère une mission de la plus grande importance qui lèvera le voile sur ce monde ou du moins sur le fonctionnement de la noblesse avec ses complots et autres assassinats, le tout orchestré par une organisation mystérieuse, composée de puissants cinglés.

Son objectif, protéger la fille d’une des grandes quatre familles du royaume, Iris Rainfell, en intégrant le corps professoral de l’Académie Fiorum. Le procédé, du garde du corps infiltré a été maintes et maintes fois utilisé que ce soit en mangas ou en séries animées. De fait la rencontre avec Alta et Iris est assez convenue. L’évolution de leur relation l’est tout autant.

Le rythme est lent mais connaît quelques sursauts grâce à de sympathiques phases d’action qui mêlent habilement combat à l’épée et magie. Cependant, jamais je n’aurai été embarquée par l’histoire, ce qui explique que les diverses intrigues m’aient laissé de marbre. Même si, le mangaka arrête le tome sur une double page toute en tension.

A noter, qu’il y a quelques touches d’humour qui n’ont pas du tout fonctionné sur moi mais comme on dit, l’humour c’est subjectif !

En ce qui concerne les personnages, rien de nouveau sous le soleil de la fantasy avec son héros réincarné ultra balèze et une princesse épéiste, forte mais qui a besoin d’être secourue tout de même. Alta apparaît assez détaché des événements. L’argent est sa motivation suprême. Néanmoins, il fera tout pour mener à bien sa mission. Il est difficile de s’attacher au personnage. Iris est une aristocrate qui tente d’échapper au rôle que la société voudrait lui imposer, en maniant l’épée. Rôle d’ailleurs qui la positionne dans la ligne de mire de la Légion, la fameuse organisation. Elle est sympathique. Il y a un certain nombre de personnages secondaires mais un se démarque donc à voir par la suite, même si on peut déjà faire des hypothèses sur son rôle.

Les dessins sont plaisants. Les scènes d’action sont fluides et dynamiques, avec quelques passages plutôt classes. Le chara-design des protagonistes est simple et classique. Les méchants ont des têtes de méchants.

L’édition est bonne, dans les standards de l’éditeur. Le papier est souple, sans transparence et l’impression est correcte. Nous avons même droit à des premières pages couleurs. La traduction d’Yves Bohmler m’a fait tiquer par moment. Je trouve le choix de certains termes, « collégien » ou « lycée » hors de propos par rapport à l’univers.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Meian.

  • Scénario
  • Dessin
2.5

En conclusion

The Reincarnated Swordmaster est un récit classique de fantasy qui plaira peut-être plus à celles et ceux qui découvrent le genre.

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