Tue-moi plutôt sous un cerisier

Tue-moi plutôt sous un cerisier

Résumé :

«Fuis !» Voilà l’étrange SMS reçu par Yukino, jeune lycéenne, de la part de Saho, sa meilleure amie. Sans en comprendre le sens, elle se rend au lycée, comme tous les jours. Mais elle constate alors avec horreur que Saho s’est suicidée, pendant la nuit… laissant pour seul testament un tweet nébuleux : «Yukino est horrible». Dès lors, l’engrenage est lancé, et Yukino est accusée d’être responsable de la mort de sa propre amie. Tandis qu’une enquête s’ouvre pour éclaircir les circonstances du décès de Saho, Yukino doit faire face à un nouveau quotidien d’exclusion. Elle pourra heureusement compter sur le soutien de Tatewaki, le petit ami de Saho.
Source : Akata

Avis principal par Maccha

Après La Valeur de ma Vie, voici le deuxième titre du label One-Shot Shôjo des éditions Akata. J’ai été bien intriguée par le synopsis et la couverture m’attirait visuellement.

Voici un shôjo noir avec une ambiance sombre et captivante.

L’histoire commence quand Yukino reçoit le message mystérieux de Saho, « Fuis ». Alors que la jeune fille essaie de comprendre ce que cela veut dire, elle apprend le suicide de sa meilleure amie en laissant derrière elle un tweet faisant penser que Yukino en serait responsable. Exclue par ses amis, seul Tatewaki, le petit-ami de Saho prend sa défense.

Dès le départ on sent bien la confusion, l’incompréhension et le choc que ressent Yukino face à tous ces événements inattendus. Quant à Tatewaki, on sent qu’il y a quelque chose qui cloche chez lui dès le début. Il est bien gentil avec Yukino et semble être fragile d’apparence mais on sent qu’il a un côté obscur avec son regard qui change par moment et qui donne la chair de poule. Un autre personnage important est Sasagawa qui est en tête des harceleurs de Yukino. Enfin, le dernier personnage important est bien sûr Saho qui apparait dans les souvenirs des personnages. On ne voit jamais le visage de celle-ci, ce qui lui donne une aura de mystère fantomatique que j’ai bien appréciée.

Alors que les deux premiers chapitres se centrent sur Yukino, le troisième chapitre raconte l’histoire du point de vue de Tatewaki avec un final abrupt inattendu. On a l’impression de sauter une partie de l’histoire entre les deuxième et troisième chapitres. Mais les pièces du puzzle s’assemblent dans le chapitre bonus focalisé sur Sasagawa. J’ai trouvé dommage qu’on laisse Yukino un peu de côté dans les deux derniers chapitres et j’étais un peu confuse face à cette fin brusque. Cependant en relisant à partir de la fin du deuxième chapitre en sautant les flash-backs, on voit bien que l’histoire se complète. J’ai trouvé cette manière de faire de la mangaka pour finir son histoire plutôt intéressante. Cela va un peu vite mais le récit est bien complet pour un one-shot. J’aurais quand même voulu savoir ce qui va se passer pour Yukino par la suite, après avoir vécu autant de chocs. J’ai vraiment eu de la peine pour ce personnage, dont la seule faute est de se retrouver au milieu de tous ces personnages tordus.

Je n’ai pas pu m’attacher aux trois autres personnages. Tatewaki m’a irritée dès le départ avec son apparence de bishônen fragile et ses gestes qui m’ont paru exagérés, limite théâtraux, même si à la fin on voit que son apparence reflète bien sa psychologie. Quant à Sasagawa, au début elle apparaît comme une camarade de classe de Saho quelconque et on ne comprend pas trop son attitude envers Yukino. On comprend mieux dans le chapitre bonus pourquoi elle s’acharnait autant sur Yukino, même si cela n’excuse pas son attitude. On se sent un peu dégoûté et mal à l’aise face à des personnages si déséquilibrés et perdus dans leurs obsessions.

Le tome se clôt par un petit chapitre présentant des personnages des autres séries de la mangaka, qui n’a pas vraiment d’intérêt à part pour ceux qui seraient curieux de se faire une petite idée sur ses autres œuvres.

Au niveau des graphismes, déjà j’ai trouvé la couverture très belle et élégante avec les couleurs pastel sur fond blanc. Quant à l’intérieur du livre, j’ai trouvé le trait de la mangaka un peu particulier. Dans certains dessins, les personnages m’ont paru aussi beaux que les poupées de porcelaine, mais par moment j’ai trouvé leurs gestes et expressions un peu exagérés. Enfin, j’ai trouvé Tatewaki visuellement un peu trop efféminé à mon goût.

Le volume nous est présenté dans une belle édition soignée, comme souvent chez l’éditeur.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Akata.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

Un shôjo sombre qui sort des sentiers battus dans une ambiance à la fois troublante et captivante.

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