DanMachi

DanMachi

Avis principal par Beldaran

Résumé : Nombreux sont les aventuriers d’Orario à partir en quête de pouvoir et de fortune dans ce dédale infesté de monstres. Face à ces braves guerriers regroupés en guildes et protégés par de puissantes divinités, nous suivons les péripéties de Bell Cranel, un jeune garçon fraîchement arrivé de la campagne qui ne souhaite qu’une chose : rencontrer des filles ! Entre affrontements contre des monstres impressionnants, et machinations de déesses intriguées par ce petit novice… la nouvelle vie d’aventurier de Bell ne sera pas de tout repos !
Source : Manga News

 

L’arrivée du LN en France grâce aux éditions Ofelbe m’a rappelé que le titre avait bénéficié d’une adaptation en série animée. Il me semble également qu’à sa sortie l’anime avait rencontré un vif succès. C’est donc confiante que je me suis lancée à l’assaut du donjon. Après visionnage, je ne comprends pas le succès du bidule, même si je reconnais que tout n’est pas à jeter.

DanMachi propose un univers intéressant mais pas assez développé. Le récit débute dans une ville, Orario et c’est tout ce que nous verrons de ce monde. On suppose qu’il existe d’autres contrées car le héros vient de la « campagne » et un des Dieux que le héros rencontrera semble pas mal circuler. Le seul intérêt de la cité, réside dans le Donjon qui fait le bonheur des aventuriers de tout poil. Ce dernier semble s’élever au-delà des nuages mais pourtant, les aventuriers y descendent donc soit je me suis endormie durant l’explication, soit la notion de haut et de bas disparaît à l’intérieur. Le fonctionnement interne du Donjon est bien décrit et il est intéressant d’y suivre les aventuriers, même si je n’ai pas trouvé le bestiaire très varié. Cependant, les différents niveaux sont plus ou moins adaptés au niveau des aventuriers. Certaines remarques font penser que ce dernier est une entité « vivante » qui répond à l’invasion des aventuriers par le lâché d’une horde de monstres. J’aurai aimé savoir comment le donjon est apparu et surtout s’il y a un lien avec les Dieux des différents panthéons qui ont décidé de vivre parmi les hommes en scellant leur pouvoir.

On en arrive à un concept plutôt sympa, celui de familia. Chaque Dieu a créé sa familia, en s’entourant d’aventuriers plus ou moins puissants qui partent à la conquête du Donjon. Ce sont eux qui analysent l’évolution de leurs « enfants » par le biais de statistiques. Le panthéon grec est celui qui est le plus mis en avant, avec un respect plus ou moins précis de leurs caractéristiques. C’est la Guilde qui gère tout ce qui touche au Donjon et aux différentes familias. On sent que l’univers est donc plus ou moins construit.

L’histoire quant à elle est malheureusement aussi creuse que ses personnages. On ne sait pas où elle va et je me suis franchement ennuyée jusqu’à l’épisode 7, après il y a un léger mieux. Il n’y a pas de véritable fil rouge et en ce qui concerne « les méchants », on ne comprend pas trop qu’elles sont leurs motivations. La narration est décousue et les scènes de combat pas franchement exceptionnelles. Le problème peut venir du format, 13 épisodes c’est bien trop court pour ce type de récit. J’ai le sentiment d’avoir regardé une énorme introduction, impression renforcée par la révélation finale qui arrive comme un cheveu sur la soupe mais qui donnerait envie de connaître la suite.

J’en arrive aux personnages et là c’est le drame plus, plus, plus. Commençons par le héros. Bell Cranel, campagnard, faible, trop gentil mais qui attire la gente féminine comme un aimant. Tout le long, il n’aura qu’un seul objectif, devenir plus fort pour se tenir au côté de la fille qui l’a sauvé et dont il est tombé amoureux. Cela donne un personnage grandement limité et très (trop) lisse. Il a été recruté par la déesse Hestia et quand je vois ce que l’auteur a fait d’elle, j’ai envie de pleurer. Mais bref, elle est pauvre, elle est raide dingue de Bell et de ce fait, profondément exaspérante. Par rapport aux autres Dieux, elle semble avoir un rang plus que médiocre. Autour du duo gravite une palanquée de personnages féminins, tous plus clichés les uns que les autres et plus ou moins développés.

En ce qui concerne la réalisation, je l’ai trouvé assez inégale, même si elle n’est pas désagréable à regarder. L’OST est vraiment sympa et colle bien à l’ambiance de l’histoire.

 

  • Scénario
  • Dessin
2.3

En conclusion

DanMachi fut une déception, malgré un univers intéressant, la faute à une histoire qui ne décolle pas et des personnages assez creux.

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

:bye: 
:good: 
:negative: 
:scratch: 
:wacko: 
:yahoo: 
B-) 
:heart: 
:rose: 
:-) 
:whistle: 
:yes: 
:cry: 
:mail: 
:-( 
:unsure: 
;-)