Deaimon: Recipe for Happiness

Avis principal par Beldaran

Résumé : Apprenant que son père a été hospitalisé, Nagomu, le fils d’une famille propriétaire d’une fameuse confiserie à Kyôto, revient chez lui après dix ans d’absence pour reprendre l’affaire familiale. Nagomu est plutôt entousiaste à cette idée, mais on lui demande en fait d’être une figure paternelle pour Itsuka, une jeune fille qui a commencé à travailler à la boutique pendant son absence. De plus, tout le monde s’accorde à penser qu’elle prendra la succession de l’entreprise.

La série animée adapte le manga, Kyoto & Wagashi & Family (parfait résumé du titre), dessiné par Asano Rin et publié depuis 2016 aux éditions Kadokawa Shoten. Il compte actuellement 13 volumes. Sur les 12 épisodes annoncés, sept ont été diffusés sur Crunchyroll. C’est une tranche-de-vie qui s’articule autour d’une boutique, Ryokushô, qui fabrique des pâtisseries traditionnelles, « wagashi ». Vous aurez envie de manger des douceurs en sirotant du thé à chaque fin d’épisode. Cette série, c’est la détente assurée. Elle fait du bien au moral.

Nagomu revient à Kyoto, suite à l’échec de son groupe les Chat-taignes (je ne m’en remets pas de ce nom et le costume !) et car sa mère lui a indiqué que son père été hospitalisé (la raison va vous étonner !). Dix ans plus tard, il revient conquérant et l’accueil est musclé. Il découvre que son père a trouvé une autre personne pour reprendre la boutique la petite fille, Itsuka. Enfin, trouvé, les circonstances de la présence d’Itsuka à la boutique sont dramatiques et sa détresse est palpable dans les premiers épisodes. Heureusement, le maladroit mais bienveillant Nagomu fait son office et fait tout pour rendre la fillette heureuse. En revanche, il est moins doué en pâtisserie et il a tendance à trop s’attacher aux gâteaux : c’est drôle mais c’est n’importe quoi.

L’histoire avance doucement nous permettant de nous familiariser avec tous les membres du Ryokushô et pas seulement la famille de Nagomu, comme la lycéenne Mitsuru qui travaille à temps partiel et qui souhaiterait poursuivre sa passion pour la musique ou encore le jeune pâtissier qui a un secret. Le récit équilibre parfaitement le développement de chaque personnage et c’est avec plaisir que nous suivons leurs interactions. L’arrivée de Kanoko, une connaissance de Nagomu, vient pimenter le quotidien du groupe. L’épisode sept introduit en quelques minutes un nouveau personnage, Hiiro, qui vient se former auprès d’un membre du Ryokushô qu’elle admire.

Alors oui, certaines intrigues sont cousues de fil blanc et il y a de grosses coïncidences mais l’ambiance chaleureuse et le traitement bienveillant de différents aspects de la famille, font que l’ensemble est très plaisant à suivre.

La galerie de protagonistes est bien fournie mais chacun a droit à sa mise en lumière, sauf peut-être la mère de Nagomu que je trouve plus en retrait. Ce dernier est un personnage attachant. Il est naïf mais il a cœur de faire plaisir aux autres. Il est touchant de le voir évoluer aux côtés d’Itsuka qui semble avoir trouvé sa place. Itsuka est une petite fille courageuse, vaillante qui finit par s’ouvrir un peu plus au contact de Nagomu. Elle est redoutablement efficace avec les clientes et les clients. L’épisode 6 est particulièrement émouvant et Nagomu et son père sont très drôles.

L’animation est agréable malgré les nombreux plans fixes. Cependant, les décors ont un aspect crayonné du plus bel effet. On prend plaisir à se balader dans les rues de Kyoto. Et je le répète mais les wagashi sont beaucoup trop appétissants. Petite bizarrerie, le trait blanc sur la joue des personnages qui donne un rendu étrange à la peau. Les musiques sont sympathiques. L’opening est tout doux et l’ending est aussi très sympa.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.