Fena : Pirate Princess

Fena : Pirate Princess

Avis principal par Beldaran

Résumé : Fena Houtman se souvient peu de son enfance. Orpheline, élevée comme servante dans une maison close, sa vie change quand elle s’échappe pour une île de pirates où l’attend la vérité à propos de sa famille. Seule capable de percer les secrets familiaux, Fena prend la tête d’un formidable équipage, parée pour les aventures en haute mer ! Source : Crunchyroll

Annoncé en juillet 2020, cette nouvelle collaboration entre Crunchyroll et Adult Swim a été diffusée sur la plateforme entre le mois d’août et le mois d’octobre de cette année. La réalisation de la série de 12 épisodes a été confiée à Kazuto Nakazawa, la scénario à Asako Kuboyama et la musique a été composée par l’excellente Yuki Kajiura, au sein du studio Production I.G.. Le staff animation était engageant tout comme la bande annonce, j’attaquais le visionnage, conquérante. Si dans l’ensemble j’ai apprécié l’anime qui offre un bon divertissement, le développement du scénario souffre du format de 12 épisodes. Pour que l’histoire s’épanouisse pleinement, il aurait fallu une vingtaine d’épisodes car de nombreux éléments restent flous et la fin paraît quelque peu expéditive.

Le récit prend place au début du XIXe siècle lors des guerres napoléoniennes alors que la France est en conflit contre le puissant Empire Britannique qui a la main mise sur les océans. Nous ne suivrons qu’un équipage britannique avec quelques visites de villes françaises. Des remarques sur la situation entre les deux puissances donne le contexte de l’histoire.

Suite à un naufrage nous retrouvons Fena, échouée sur une île de forbans où elle est récupérée par une maison close. Quelques années plus tard nous la découvrons adolescente alors que sa virginité a été vendue au plus offrant mais son passé la rattrape, incarné par un duo de personnages assez comique. Le premier épisode est dynamique est annonce la couleur. Très rapidement, un rapprochement avec la série animée Nadia, le secret de l’eau bleue peut-être fait, par rapport à l’élément qui relie l’héroïne à son passé et à sa quête future mais cela s’arrête là.

Fena donne le sentiment de subir un peu les événements et son aventure commence aux côtés de compagnons particuliers dont le clan aurait mérité plus de développement. C’est d’ailleurs le principal défaut de l’anime, le manque d’approfondissement de nombreux points avec des facilités scénaristiques assez déconcertantes. Le format étant ce qu’il est, l’embarcation enchaine les nœuds à vitesses grand v et nous transbahute d’un lieu à l’autre, guidée par Fena. J’avoue, je ne m’attendais pas à ce qu’une célèbre figure historique française soit liée au récit et devienne le surnom de Fena qui est en rapport avec une intrigue plus générale qui se cache derrière celle plus simple que l’on devine. Cette vaste thématique tombe comme un cheveu sur la soupe dans le dernier épisode avec des considérations plus mystiques, voire religieuses. Les références bibliques sont multiples, jusqu’au choix du prénom de l’antagoniste.

Malgré tout, le récit arrive à ménager quelques effets alors que certains éléments restent prévisibles, même si le traitement des femmes pirates est très expéditif.

La série animée propose une histoire sympathique avec des phases d’action maîtrisées, des moments comiques et plus dramatiques, avec une bonne louche de bons sentiments. Elle aurait mérité plus d’épisodes. Oui, je me répète mais le potentiel était là.

Les personnages sont nombreux et de fait ne sont pas tous pleinement exploités, nous laissant sur notre faim. Fena, malgré sa situation, garde le moral et le décalage est assez perturbant. Elle apparaît candide et son côté princesse en détresse peut agacer mais, est lié à son passé. Quand on découvre celui de sa mère, on comprend le caractère de la jeune femme. Elle est entourée d’une troupe de guerriers qui se complètent bien et qui ne sont absolument pas développés, chacun incarnant un stéréotype du genre mais malgré tout cela fonctionne. En revanche, Yakimaru est le plus agaçant dans son rôle de chevalier servant aux oreilles rougissantes. L’antagoniste est bien campé. En revanche, les femmes pirates ne servent à rien.

Du côté de l’animation, c’est vraiment bon. Les paysages sont magnifiques et les décors très travaillés et soignés. L’ensemble est coloré. Les scènes d’action sont d’une grande fluidité et variées. Le visuel est clairement à la hauteur, tout comme les musiques qui sont belles. L’opening est top et l’ending est sympa.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Fena : Pirate Princess est une série animée divertissante qui aurait mérité d’être plus longue. L’animation et la musique sont très bonnes.

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