I’m in Love with the Villainess

I’m in Love with the Villainess

Avis principal par Beldaran

Résumé : Rae Ôhashi, une employée de bureau ordinaire, se réveille dans le corps de la protagoniste de son jeu vidéo de drague préféré, Revolution. À sa grande surprise, la première personne à l’accueillir est également son personnage favori, Claire François, la principale antagoniste de l’histoire ! Désormais, Rae est déterminée à aimer Claire plutôt que les protagonistes masculins du jeu. Mais quelle sera la réaction à cette cour de sa vilaine dulcinée ?

En 2021 nous découvrions les aventures de Rae et Claire grâce aux éditions LaNovel qui lançaient la publication du light novel scénarisé par INORI et illustré par Hanagata. La saga principale compte cinq volumes à laquelle s’ajoute un spin-off en trois tomes qui présente l’histoire du point de vue de Claire. L’éditeur français a annoncé la publication de ce spin-off il y a quelques jours sur les réseaux sociaux.

A noter que l’adaptation manga, signée Aonoshita, est publiée par les éditions Meian.

La série animée diffusée la saison dernière adapte en 12 épisodes, le premier volume ainsi qu’une partie du deuxième tome.

Je connaissais le début de l’histoire car j’ai lu les premiers chapitres du light novel et le récit devient de plus en plus prenant pour un visionnage sympa.

L’adaptation suit bien le light novel, même si j’ai trouvé les premiers épisodes à la fois rapides sur certains points mais plutôt mollassons dans la narration. Cela s’accélère vers la fin de la saison avec du suspense et une intrigue politique autour des pécores qui ont intégré l’Académie au mérite et les nobles qui refusent de respirer le même air que la plèbe et qui surtout, bénéficient de traitement de faveur.
Je réalise que je suis allée un peu vite en besogne car cet univers, ce monde de magie et d’intrigues et en fait un jeu vidéo, Révolution. Jeu de drague chouchou de la protagoniste, Rei qui meurt la manette à la main pour se retrouver à la place de l’héroïne du jeu, Rae face à l’amour de son existence, la méchante du jeu, blonde et riche, Claire François. C’est le début d’un long chemin pour un amour dévorant, à sens unique.
D’ailleurs, le traitement du harcèlement dans le premier épisode, perçu comme de « l’amour » et tourné en dérision peut déranger mais, heureusement, ce point disparaît assez vite. Le récit s’équilibre entre le développement de la relation Rae/Claire et la découverte de l’univers que Rae connaît sur le bout des doigts, même si, elle n’est pas infaillible. Et surtout, elle modifie des petits points de l’histoire qui ont des conséquences.

Dans l’ensemble la série se suit bien et on s’attache à la ribambelle de protagonistes, même si un élément final m’a scié.

Si le caractère de Claire ne surprend pas, c’est une noble, elle tient son rang et se révèle touchante par moment, Rae c’est une autre paire de manches. Elle est surprenante de bout en bout et peut déstabiliser, néanmoins, elle est sincère dans ses sentiments.

En bref, c’est une histoire plaisante à suivre qui change des vilaines qui doivent survivre, ici elle doit juste tomber amoureuse.

Là où cela coince c’est en ce qui concerne l’animation qui est au rabais, même si le rendu est coloré et le design des personnages presque respecté (ayons une pensée émue pour le prince Rod). L’arrivée des scènes d’action était assez angoissante, je savais que mes yeux saigneraient. C’est vraiment dommage.
Les musiques sont sympathiques et c’est chouette que les seiyu interprètent l’opening, très dynamique ainsi que l’ending à tour de rôle.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.

  • Scénario
  • Dessin
2.5

En conclusion

I’m in Love with the Villainess apporte de la fraicheur à ce type d’isekai et en plus c’est un yuri donc foncez !

Envoi
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