Les Carnets de l’apothicaire

Les Carnets de l’apothicaire

Avis principal par Beldaran

Résumé : Formée dès son plus jeune âge par son père apothicaire, Mao Mao est un jour vendue comme servante au palais de l’empereur. Prisonnière dans les arcanes du pouvoir, elle attire l’attention de Jinshi, un séduisant haut fonctionnaire qui la promeut lorsqu’il découvre son talent pour confectionner des potions. Désormais goûteuse, Mao Mao met ses connaissances au service des gens du palais pour les soigner, mais aussi pour déjouer les mystères et les complots qui se trament… Source : Crunchyroll

Avec l’adaptation de Frieren, celle des Carnets de l’Apothicaire faisait partie des plus attendue pour la saison automnale et qu’elle ne fut pas la bonne surprise de découvrir qu’il y aurait 24 épisodes. D’ailleurs après une brève interruption, la diffusion a repris hier avec le 13e épisode. Derrière cet animé se cache un light novel écrit par Hyuga Natsu et illustré par Shino Touko. Il est publié depuis 2014 par les éditions Shufu no Tomosha et compte actuellement 14 volumes. En France, il est édité par les éditions Lumen qui le propose en volume double et cela fait plus d’un an que nous attendons la suite. Le roman connait deux adaptions mangas, et fait rare, elles sont toutes les deux disponibles en France, Les Carnets de l’apothicaire dessiné par Kurage Neko  chez Ki-oon (12 tomes disponibles) et Les Carnets de l’apothicaire – Enquêtes à la cour dessiné par Minoji Kurata chez Mana Books (3 tomes disponibles).

Les douze premiers épisodes correspondent au premier tome du light novel et aux quatre premiers tomes du manga « Ki-oon » donc pas de surprise si vous suivez le récit en papier, hormis celle du bonheur, de la joie, de la découverte de l’animation. Car oui, j’ai apprécié la série dont l’adaptation est particulièrement fidèle au medium d’origine.

Tout commence par de la malchance pour Mao Mao, kidnappée et vendue au palais impérial, pour travailler comme servante dans le quartier réservé aux concubines de l’empereur. La jeune fille en prend rapidement son parti. Elle sait qu’elle devra trimer un certain nombre d’années avant d’être libérée : elle est d’un grand pragmatisme, la vie dure, elle connaît.

Par ses yeux nous découvrons les intrigues politiques mais surtout la manière dont les femmes tentent de survivre dans un monde d’hommes. Le parallèle avec le quartier des plaisirs d’où vient Mao Mao est pertinent et met en lumière certaines similitudes : peu d’option pour les femmes dans un univers où les règles du jeu ne leur sont pas favorables.

Mao Mao est d’une grande curiosité et pas seulement pour les poisons, euh, en fait peut-être. Bref, intriguée par de nombreux mystères, son redoutable palais (flair) est utilisé (exploité) à bon escient par l’intrigant et sublime (ce n’est pas moi qui l’écris) Jinshi, haut fonctionnaire qui chapeaute cette partie du palais et, eunuque comme tous les hommes évoluant dans cet espace.

C’est avec plaisir que nous suivons les drames et les petits bonheurs qui fleurissent avec des mystères propres à certains personnages. L’humour est également fort bien utilisé et notamment dans la relation qui se développe entre Mao Mao et Jinshi.

Mao Mao a les pieds sur terre. Son père lui a donné des connaissances précieuses sur le métier d’apothicaire, où elle expérimente des choses plus ou moins dangereuses sur son organisme. Elle adore les poisons et porte un regard détaché sur les affaires de cœur. C’est un personnage très attachant à suivre et toujours juste dans ses actions. Elle apporte du positif aux personnes qu’elles croisent dont le fameux Jinshi. C’est un aristocrate, habitué à ce que toutes les femmes se pâment et puis paf, une Mao Mao dans la tête. Les réactions du jeune homme vis-à-vis de Mao Mao sont aussi drôles que dérangeantes à de brefs moments.

De nombreux protagonistes secondaires gravitent autour de Mao Mao mais sont assez bien caractérisés pour ne pas qu’on perde le fil.

L’animation est agréable avec des décors soignés et de belles idées de mise en scène. Le résultat est très coloré. Cependant, l’utilisation régulière de plans fixes et le très en-deçà épisode 12 gâchent, un peu, l’ensemble. Les musiques accompagnent parfaitement l’histoire. J’ai apprécié l’ending mais il m’a fallu du temps pour me faire à l’opening et finalement l’adorer, ahah.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Les Carnets de l’Apothicaire nous offre une adaptation fidèle des aventures de Mao Mao. C’est un plaisir de l’observer décortiquer les mystères de la cour impériale.

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