Play It Cool, Guys

Avis principal par Beldaran

Résumé : Ils sont si maladroits qu’ils sont cool.
Un groupe de gars cool qui semblent inaccessibles mais si vous y regardez de plus près, vous verrez une bande de maladroits. Alors asseyez-vous, prenez du pop-corn et regardez ces jeunes hommes essayer d’avoir l’air cool toute la journée. Source : Crunchyroll

Au mois d’octobre nous avons eu droit à une double surprise autour du titre Play It Cool, Guys, avec le début de la diffusion de l’adaptation animée sur Crunchyroll et surtout, l’annonce de l’arrivée du manga en France pour le mois de mars 2023 aux éditions Doki Doki. Le manga est dessiné par Kokone Nata depuis 2018 sur le site Gangan Pixiv des éditions Square Enix et compte actuellement cinq volumes. La série animée propose des épisodes d’une dizaine de minutes, diffusés tous les lundis. J’ai savouré les neuf premiers épisodes disponibles pour le moment.

L’histoire est très simple et nous propose de découvrir le quotidien de quatre hommes charismatiques grâce à leur maladresse. L’étourderie est abordée sous toutes ses formes par le biais des âges des protagonistes qui nous font passer du lycée au monde de l’entreprise, en passant par la fac. Les quatre premiers épisodes introduisent les personnages avec d’abord l’étudiant Hayate Ichikura qui a une fâcheuse tendance à être tête en l’air mais sa gêne le rend touchant. Il adore les trucs mignons. Ensuite, vient le lycéen, Shun Futami qui dégage une aura mystérieuse et qui tente de la garder pour masquer son étourderie. Takayuki Mima est un salaryman totalement perché qui ne se rend pas compte qu’il est perché. Il est très classe et attentionné mais il faut le surveiller comme le lait sur le feu. Le dernier, Sôma Shiki, est étudiant et possède une façon bien à lui de dépasser sa honte ce qui donne des situations bizarres. Naturellement, des évènements lient les différents personnages jusqu’à ce que le dieu de la maladresse les réunisse tous dans le même restaurant.

La grande force du quatuor réside dans sa façon d’aborder l’étourderie qui donne son ton léger à la série et qui démontre que la maladresse possède de nombreuses facettes. Sur certains coups, j’ai vu le truc venir mais pour d’autres, j’ai été surprise, notamment par le bento de l’épisode 9.

Il y a un passage qui m’a fait sourciller, c’est lorsque deux des protagonistes se retrouvent dans un café où tout un pan de mur est occupé par des animaux en cage. C’est censé être un lieu mignon où on peut caresser des animaux mais pour ma part, j’ai vraiment eu du mal avec la séquence. Si je fais abstraction de ce moment, l’ensemble se suit très bien et le format court est parfaitement adapté. C’est le type de série qui se picore et qui fait du bien car le résultat est chaleureux.

L’animation fait le boulot, surtout pour ce type d’animé tranche-de-vie, où les couleurs sont douces et dans l’ensemble c’est plaisant. J’ai trouvé que les seiyu était vraiment efficaces et ils sont bons dans l’ending, très entrainant. L’opening interprété par Mafumafu est très sympa également.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.