Yumekui Merry

Avis principal par Missmatsu

Résumé : Yumeji a un pouvoir spécial : il peut voir des couleurs à travers l’aura d’une personne. Ces couleurs représentent le rêve que celui-ci aura cette nuit. Pour Yumeji, la couleur de son aura est toujours la même : noire. Cette couleur représente un cauchemar. En effet, Yumeji fait le même cauchemar chaque nuit : une armée de chats l’attaque. Une nuit, un chat lui dit avant qu’il ne se réveille que leur chef le rencontrera bientôt, et effectivement, le jour suivant, leur chef, Chaser John Doe, vient lui rendre visite. Sauf que cette fois-ci Yumeji ne rêve pas, Chaser a réussi à le matérialiser dans le monde des rêves et il tente de récupérer le corps de Yumeji pour être capable d’entrer dans le monde réel. Alors que le combat semble sans espoir, il est sauvé par une mystérieuse jeune fille.
Source : Animeka

Yumekui Merry, de son nom de licence française, Merry Nightmare, est une série qui m’aura laissée ravie et déçue à la fois. Bref, voici mon avis, plutôt mitigé sur le sujet…

Pour commencer, l’histoire est assez accrocheuse. On assiste à la rencontre entre deux êtres exceptionnels : Yumeji, un humain qui devine la nature des rêves des autres et qui en subit des étranges, toutes les nuits, annonçant une catastrophe à venir. De l’autre côté, Merry, une jeune démone des rêves, ayant visiblement perdu la mémoire et se retrouvant par pure coïncidence sur Terre. Dès les premiers épisodes, on sent le potentiel de cette série, à savoir un habile mélange entre rêve et réalité. Et pendant certains épisodes, ça fonctionne à merveille, accompagné de petites touches d’humour, de suspense, et de fantastique bien placé. Pour ça, je n’aurais rien à ajouter, car l’univers est efficace et accrocheur. Seulement, pendant plus de la moitié de la série (qui, je le rappelle, ne contient que 13 épisodes), on traîne sur des petites histoires annexes, tranche de vie ou bien démon des rêves à éliminer, et puis on oublie. Et c’est bien ça le plus gros problème de cet anime! On passe une trop grande partie de ces épisodes à promettre toute sorte de choses, qui, au final, seront totalement oubliées lors du final. Trop de mystères et de questions flottent et restent en suspens.

Toutefois, si l’on réussit à faire abstraction de ces petites choses, le final reste à la hauteur de mes attentes, nous proposant des combats bien orchestrés et intéressants. On a toutefois du mal à comprendre le rôle que jouait certains personnages (comme par exemple John Doe) ou les motivations de ces méchants bien stéréotypés. Car au final, si la menace que représente les démons des rêves paraît grande, une fois penché dessus, elle s’en voit bien amaigrie. Et l’on reste sans nouvelle de biens des éléments qui auraient put être intéressants…

Le duo Merry/Yumeji se révèle tantôt amusant, tantôt touchant. Ce que j’ai surtout apprécié, c’est le soutien qu’ils se portaient continuellement l’un envers l’autre, véritable renfort mental à toute épreuve. Bien que stéréotypés, les personnages ont tout de même un petit quelque chose d’attachant; ne sachant jamais sur quel pied danser, ils sont en quelque sorte même intrigants. Sans compter que le chara-design est joli et soigné, nous offrant une palette de personnages variés. J’ai personnellement beaucoup aimé Kawanami, certainement le protagoniste le plus travaillé, et son duo avec Leon, qui se révélait très intéressant à la fin.

On reste malheureusement sans nouvelles d’une seconde saison à l’heure actuelle. Je crois que pour avoir réponse à nos questions, il ne reste plus qu’une solution : lire l’adaptation papier !