Avis principal par Maccha
Ayant beaucoup aimé le film Cruella de Craig Gillespie avec Emma Stone, j’étais curieuse de voir ce manga. Il s’agit d’une histoire complémentaire au film qui se déroule avant la rencontre d’Estella avec la baronne, à l’époque où elle forme le trio de voleurs avec Horace et Jasper. Il n’est pas nécessaire de voir le film pour comprendre le manga, un résumé présente au début ce qu’on doit savoir et explique notamment les images avec les dalmatiens qui ont laissé des séquelles chez la jeune femme.
Le tome est divisé en trois chapitres, Noir, Blanc et Rouge, même si le dernier ne fait que quelques pages.
La période Noire nous montre Estella à 19 ans. Le trio gagne sa vie en volant les gens dans les rues de Londres. Elle essaie de cacher ses cheveux noirs et blancs derrière les chapeaux ou en se les colorant en rouge. La Cruella qui sommeille en elle lui apparait de temps en temps mais elle lutte contre celle-ci. Grâce à une rencontre, et aussi au soutien de Jasper, elle finit par commencer à accepter cette partie en elle.
Dans la période Blanche, on la retrouve à 23 ans. C’est l’hiver et ils doivent mettre en pause les vols et trouver du travail pour passer la saison. Elle fait la rencontre d’Emilia, une jeune étudiante en stylisme qui a les bons outils et la technique mais qui se trouve fade, et est captivée par l’originalité d’Estella. Ce sont deux caractères opposés mais chacune peut apporter quelque chose à l’autre. J’ai bien aimé cette partie avec ces deux univers opposés, même si l’attitude d’Emilia à la fin m’a déçue alors qu’Estella avait reconnu son talent, et j’ai aussi eu l’impression qu’il manquait quelque chose; je m’attendais à ce que cette aventure apporte plus à Estella.
Enfin, le Rouge pour conclure et assembler le noir et le blanc.
Le manga n’apporte pas grand chose au film mais c’est sympa de retrouver l’univers, le trio et le génie d’Estella, et c’est aussi intéressant de voir ses questionnements et ses incertitudes alors qu’elle se cherche. C’est un personnage complexe et c’est intéressant de voir un peu sa psychologie.
Au niveau des dessins, je trouve que le trait est un peu atypique pour un manga, notamment le visage d’Estella, mais cela va bien avec la graine de folie du personnage. Les décors et les costumes sont soignés. La mangaka est déjà connue chez nous avec sa série Canis sous le pseudo Zakk.
On a une belle édition souple, avec de jolis détails qui brillent et qui donnent une ambiance punk en adéquation avec le style du personnage. Le tome est présenté dans le sens de lecture occidentale, sachant qu’il s’agit d’une création originale américaine.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.
En conclusion
Une lecture sympathique qui permet aux fans de Cruella de retrouver les débuts du personnage.
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