Kaguya-sama – Love is War

Kaguya-sama – Love is War

Résumé :

Au sein du Bureau des élèves de la prestigieuse académie Shûchiin, Kaguya Shinomiya, la vice-présidente, et Miyuki Shirogane, le président, sont l’élite de l’élite. Tout le temps qu’ils partagent ensemble laisse à penser qu’ils se plaisent et pourtant… six mois plus tard, rien ne s’est passé entre eux ! L’obstacle : leur fierté qui ne leur permet pas d’être le premier à déclarer sa flamme.
La bataille pour faire avouer l’autre commence maintenant !
Source : Pika

Avis principal par Beldaran

Comme de nombreuses personnes, j’ai découvert la série grâce à son adaptation animée dont la première saison a été diffusée sur Wakanim en 2018. J’avais eu du mal à rentrer dans le délire pour finalement enchainer les épisodes. Dès lors le manga fut réclamé à cor et à cri sur les réseaux sociaux et il fut proposé après quelques reports par les éditions Pika à la fin du mois de mars avec la sortie simultanée des deux premiers volumes. C’est l’occasion de découvrir le travail de l’auteur Aka Akasaka qui revisite avec humour la comédie romantique en milieu scolaire. Le titre a changé de magazine de pré-publication ce qui explique que les premiers chapitres des deux tomes sont construits de la même manière. C’est déroutant au début mais le pourquoi du comment est expliqué à la fin du chapitre 11.

J’ai eu du mal à accrocher à l’histoire puis, je me suis adaptée au concept et j’ai passé un agréablement moment de lecture. En revanche, quand je vois qu’il y a 22 volumes parus au Japon, j’ai peur que la formule épisodique lasse à la longue.

Love is war ! Love is war ! Difficile de ne pas avoir le premier générique de l’adaptation animée en tête lorsqu’on attaque la lecture. En effet, l’amour est un combat et le premier qui se déclare a perdu. Oui, c’est un concept tordu mais qui correspond parfaitement aux deux protagonistes qui sont quelque peu déconnectés des réalités. Ce décalage fait souvent mouche.

La guerre psychologique qui se développe, fait office de fil conducteur. Les chapitres s’enchainent en présentant une situation précise où les deux lycéens s’affrontent dans des joutes spirituelles de haute volée au déroulement toujours surprenant. Leurs échanges sont savoureux à suivre car nous découvrons le cheminement de leur réflexion et cela va vite et loin très loin. C’est avec plaisir que nous observons des moments qui sont totalement anodins, comme la présence d’un insecte ou un échange de tasses, se transformer en véritable bataille rangée. Pour l’instant en deux volumes, l’auteur varie joyeusement les situations. Le dernier chapitre du tome 2 est génial.

Malheureusement pour le duo des éléments extérieurs se mêlent souvent, malgré eux, à leurs duels. En première position, elle est terriblement incroyable et la pauvre si elles arrivaient à lire dans leurs pensées, la secrétaire du BDE, Chika Fujiwara. Car oui, essentiellement, l’histoire se déroule dans le bureau du BDE de la prestigieuse académie Shûchiin puisque Shirogane est le président et Kaguya la vice-présidente. Chika est un personnage formidable qui se révèle toujours mais alors toujours surprenante que ce soit par ses actions ou ses paroles. Elle est totalement imprévisible et peut faire basculer le combat sans s’en rendre compte. Elle est absolument brillante dans les chapitres 17 et 18.

Surtout, pensez à jeter un œil sous les jaquettes.

Pour le moment, je regrette que seule Kaguya soit la plus travaillée. Elle appartient à une grande famille japonaise donc évolue dans un milieu particulièrement protégé, ce qui explique nombre de ses comportements ou réflexions. Sa domestique Ai Hayasaka la titille sur certains points et fait avancer la situation par moments. Malgré de nombreux aspects excessifs, elle est touchante. Du côté de Shirogane, nous ne savons pas grand-chose si ce n’est qu’il n’appartient pas à l’aristocratie mais c’est un travailleur de l’extrême, acharné à faire les choses dans les règles de l’art. Si vous avez vu l’adaptation animée, vous savez que cela va bouger de son côté. Un autre personnage, membre du BDE, va faire son apparition dans le prochain tome et cela promet.

En ce qui concerne les graphismes, autant l’écrire immédiatement, j’ai tiqué sur le front de Kaguya et les divers problèmes de proportion. C’est surtout frappant sur le premier tome, cela s’arrange avec le deuxième. L’histoire implique une attention particulière portée aux expressions des personnages qui parfois offrent des visages tordus exagérément. C’est un dessin qui va à l’essentiel mais qui peut dérouter de prime abord.

L’édition est réellement soignée. Nous avons droit à des pages couleurs et à une qualité d’impression vraiment bonne. La traduction, signée Marylou Leclerc, est excellente.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.

Tome 3 par Beldaran

Kaguya-sama Love is War T3

Plus d’un an après la sortie du tome, je m’attaque à sa lecture, tout en rattrapant mon retard sur l’adaptation animée disponible sur la plateforme Crunchyroll. Après deux volumes qui présentaient le concept et installaient le décor, le bureau du BDE, place aux personnages secondaires, avec l’arrivée du trésorier, Yû Ishigami, la petite mise en avant de Ai Hayasaki, domestique de Kaguya et la pétulante Chika Fujiwara, secrétaire du BDE, toujours en forme, même quand il ne faut pas !

Aka Akasaka ne change pas sa formule et enchaine les chapitres de duels mais seul le premier est dans la même veine que les tomes précédents. En effet, les autres affrontements sont le résultat de dommages collatéraux de faits passés ou de dialogues malheureux (ce point est exclusivement réservé à Yû Ishigami).

Il en ressort des saynètes où les quiproquos règnent en maître avec une touche d’absurde tout à fait satisfaisante. Grâce à sa panoplie de personnages surprenants, aux réactions imprévisibles, le développement et surtout la chute, sont toujours inattendus. Cet élément rend la lecture particulièrement sympathique.

Kaguya a fait des progrès en ce qui concerne l’éducation sexuelle mais un long chemin l’attend, semés d’embuches par Chika. Elle est redoutable ! La secrétaire aura fort à faire avec Shirogane qui rencontre des difficultés de coordination. La dernière case de ce chapitre est formidable.

Le focus sur Ai Hayasaka est intéressant. Elle sait tout faire, même gérer Chika. Elle est une aide précieuse pour Kaguya qui galère sévère sur de nombreux points.

Mais, le personnage qui se démarque est le trésorier, Yû Ishigami qui est différent des autres membres du BDE, même si, tout aussi cinglé à sa façon. De fait, ils forment un bon groupe. Tout comme Chika, il possède une tendance naturelle à détruire les plans de Kaguya mais en finesse, sans s’en rendre compte. Résultat, il est persuadé que la jeune fille en veut à sa vie (il a raison). Ses interventions, maladroites, surgissent comme des cheveux sur la soupe car il a tendance à dire ce qu’il pense, sans réfléchir et à vouloir mourir en suite. Ce comique de répétition fonctionne bien.

L’auteur profite de ces différentes situations pour nous en apprendre plus sur les personnages, même si du côté de Shirogane cela reste léger pour le moment.

Si vous avez apprécié l’aspect burlesque des deux premiers volumes, celui-ci ne déroge pas à la règle et se surpasse même. Les péripéties, absurdes, que traversent les membres du BDE sont toujours aussi savoureuses à suivre. Pour le moment l’auteur maîtrise son concept et on en redemande !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Kaguya-sama revisite la comédie romantique lycéenne avec brio grâce à des duels absurdes et des personnages hauts en couleur.

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