Fuuto Pi

Avis principal par Beldaran

Résumé : À Fuuto, plus connue sous le nom de Windy City, des êtres mystérieux appelés Dopants font des ravages en utilisant les dangereuses Mémoires Gaia. Cependant, il existe aussi des justiciers qui utilisent les Mémoires Gaia pour combattre ces criminels. Shôtarô Hidari et son partenaire Philip tiennent une agence de détectives. Ils enquêtent sans relâche sur les crimes commis par les Dopants et les humains transformés en monstres. En dernier recours, ils peuvent aussi se transformer en Kamen Rider W ! Source : Crunchyroll

Le mois de juillet a fait « Henshin ! » avec la publication du manga Fuuto Pi aux éditions Michel Lafon et la diffusion de l’adaptation animée sur Crunchyroll. Le titre s’inscrit dans la continuité du tokusatsu Kamen Rider W et surtout, célèbre les 50 ans de la franchise Kamen Rider. Le manga ne m’a pas vraiment emballé et je dois écrire que l’anime non plus, même si ce dernier est plus intéressant et pertinent sur certains points, notamment dans le lien qu’il fait avec la série principale. En effet, même sans avoir vu le tokusatsu, on suit plutôt bien le récit, car des informations sont données lors de quelques épisodes. Le final fait sourire puisque Shôtarô s’apprête à raconter les évènements passés à Tokime, le personnage féminin, nu dans le premier épisode, qu’on force à se déshabiller dans le dernier et qui incarne la demoiselle en détresse mais hé, elle forte quand même, un peu. Et puis, ce n’est pas sa faute, si sa chemise se déchire facilement. Oui, je vous le confirme, cette série est à destination d’un public masculin. A noter que le seul mini-arc que j’ai aimé dans le manga avec le chat car il a une ambiance mélancolique et permet de visiter la ville, n’a pas été adapté. Je suis déçue, même si je comprends pourquoi.

Reprenons dans l’ordre. Bienvenue à Fuuto, ville agréable où souffle un petit vent frais. Léger désagrément, les dopants, des êtres humains qui se transforment en monstres à cause de grosses clés USB et qui boulotent des humains. Une agence de détectives particulière, lutte dans l’ombre contre ces humains modifiés. Le destin de l’agence est bousculé par l’arrivée d’une jeune femme plantureuse et mystérieuse, Tokime, qui fait le lien avec une cité, identique à Fuuto mais sans vent. L’anime est structuré en quatre mini-arcs liés entre eux par cette fameuse ville énigmatique d’où est sortie Tokime.

La narration manque de peps et il y a peu de surprises car le choix est fait de tout montrer. C’est-à-dire que là où le manga maitrise l’art de la mise en scène pour la résolution des problèmes et la présentation de l’antagoniste, l’anime s’assoie sur toutes formes de tension. C’est vraiment curieux, surtout qu’a contrario l’anime gère mieux les transitions dans les phases d’action pour un rendu plus fluide.

L’histoire en elle-même n’est pas vraiment captivante et le dernier épisode fait comprendre qu’il s’agit d’une phase d’introduction qui a présenté l’ensemble des protagoniste et l’objectif du méchant, charismatique, mais très méchant donc il tue des humains. Oui, c’est un méchant.

Du côté des personnages, celle et ceux de l’agence se connaissent des évènements d’avant l’anime donc nous n’aurons pas plus d’infos. La relation de Tokime au groupe est tellement artificielle. Le personnage est exaspérant mais Shôtarô aime beaucoup la profondeur de son intelligence. Il y a des dialogues exceptionnels qui frôlent la série B.

L’animation sauve un peu le bidule. J’aime bien les transformations et notamment les sons qu’elle engendre. Après tout, c’est le côté cool des Kamen Rider. C’est coloré, c’est top ! Dans les chorégraphies des scènes d’action, il y a du bon et du moins bon. J’ai trouvé les musiques assez faibles mais il semblerait que le thème du Kamen Rider W soit repris ce qui est sympa pour les fans. En revanche, j’ai bien aimé l’ending.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.