Si je suis la Vilaine, autant mater le Boss final

Si je suis la Vilaine, autant mater le Boss final

Avis principal par Beldaran

Résumé : Les plans de mariage d’Aileen Lauren d’Autriche ont été soudainement rompus par son propre fiancé ! Sous le choc, elle se rappelle qu’elle s’est réincarnée en méchante dans un jeu de drague pour fille. Elle se souvient que son destin est funeste, mais qu’elle pourrait l’éviter en épousant le boss final, le roi démon Claude. Son nouveau plan : le séduire et vivre heureuse pour toujours. Source : Crunchyroll.

Les séries animées estampillées « isekai » ont le vent en poupe depuis une dizaine d’année. A chaque saison, son lot de garçons bazardés dans un autre monde. Néanmoins, depuis quelques temps, les personnages féminins s’invitent à la fête avec notamment, The Saint’s Magic Power is Omnipotent ou My Next Life as a Villainess: All Routes Lead to Doom!. Ce dernier incarne un élément à la mode, projeter le personnage féminin dans le rôle de la méchante d’un jeu de drague. Son objectif, tout faire pour éviter l’inéluctable, la mort quoi. Si je suis la Vilaine, autant mater le Boss final s’inscrit totalement dans le concept. L’anime adapte le light novel écrit par Nagase Sarasa et illustré par Murasaki Mai. Il est publié depuis 2017 aux éditions Kadokawa Shoten et compte actuellement 10 volumes. Une adaptation manga dessinée par Yuzu Anko, bouclée en quatre volumes, est éditée en France par les éditions Meian.

Huit épisodes, sur les douze annoncés, ont été diffusés et je dois écrire être agréablement surprise par le visionnage.

Le destin d’Aileen Lauren d’Autriche bascule lors d’un bal où son fiancé Cédric le nase (c’est un ajout personnel) futur empereur, la quitte devant tout le monde, pour se mettre en couple avec l’héroïne, Lilia. Plus qu’une chute, c’est une libération, Aileen saisit qu’elle évolue dans un jeu de drague et qu’elle incarne la méchante, condamnée à un destin funeste. Elle se retrousse les manches et elle s’attelle vaillamment à sa survie en rejoignant le château du roi Démon, un grand brun ténébreux (oui, vous vous en doutiez). A la différence de My Next Life as a Villainess: All Routes Lead to Doom! qui est un harem inversé et dont l’histoire avance très très lentement, le récit de Si je suis la Vilaine, autant mater le Boss final est mené tambour battant, ça va vite, très vite, tellement vite que la fin de l’épisode 4 m’a fait l’effet d’une fin de saison. L’histoire est très rythmée et aurait gagné à ralentir par moment, afin de mieux développer les personnages.

De fait, pour l’instant nous avons eu droit à deux arcs de quatre épisodes. Le premier introduit les personnages et l’univers, tandis que le deuxième change totalement de décor, la rupture est brutale donc c’est assez surprenant. La fin de cette partie est inattendue, même si en y repensant des indices sont glissés depuis le début. Cela promet un duel au sommet pour la suite.

L’humour fonctionne bien : l’épisode 7 avec les canards, est merveilleux.

L’histoire est sympa à suivre grâce ses protagonistes. Alors oui, nous n’échappons pas aux personnages secondaires stéréotypés et très peu travaillés, utilisés pour faire avancer le récit mais, l’aristocrate Aileen Lauren d’Autriche, au nom très noblesse européenne du XVIIe siècle est sympa à observer. C’est une jeune femme volontaire, forte qui s’en sort très bien toute seule. Elle connaît le script donc elle s’adapte en conséquence. Elle serait même un peu trop balèze. Cet aspect est contrebalancé par sa naïveté en ce qui concerne les affaires amoureuses. Dans son collimateur, Claude, le Roi Démon dont nous découvrons le statut et les alliés. Ses émotions agissent sur la météo donc même s’il peut être inexpressif, on suit facilement ses ressentis. Il aurait été appréciable que leur relation soit plus développée au début. Leur rapprochement est très rapide mais ils forment un chouette duo. Pour le bestiaire, c’est classique mais il y en a un démon peluche qui est très chou.

L’animation n’est pas exceptionnelle mais elle fait le boulot. C’est coloré. Point intéressant, Aileen change de tenues contrairement au roi démon qui porte la même chose. C’est toujours le point négatif, même si je comprends que cela peut être compliqué de changer les habits. Les musiques ne m’ont pas laissé un grand souvenir. J’ai beaucoup de mal avec l’opening mais, j’adore l’ending, intitulé Nomick et interprété par ACCAMER.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.

  • Scénario
  • Dessin
2.8

En conclusion

Si je suis la Vilaine, autant mater le Boss final est une petite série sympathique à suivre grâce à quelques éléments de surprise.

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