The Saint’s Magic Power is Omnipotent

The Saint’s Magic Power is Omnipotent

Avis principal par Beldaran

Résumé : Sei est une jeune employée de bureau un peu accro à son travail. Un soir, en rentrant chez elle après avoir terminé ses heures supplémentaires, une étrange lumière l’enveloppe et la transporte dans un autre monde. On vient de l’invoquer en tant que « Sainte » ! Le problème, c’est qu’elle n’est pas la seule dans ce cas. Source : Wakanim

La série animée adapte le light novel écrit par Yuka Tachibana et illustré par Yasuyuki Syuri. Il est toujours en cours de publication avec 7 volumes aux éditons Kadokawa Shoten. Une adaptation manga, dessinée par Fujiazuki a débuté en 2017, publiée chez le même éditeur et comptant 5 volumes. L’anime s’est terminé hier avec son douzième épisode et il semblerait qu’il ait pris quelques libertés, notamment par rapport à un personnage exécrable.

Je me suis attaquée à la série, alors qu’elle avait déjà commencé, sans rien attendre en particulier, parce que le visuel, tout en douceur, m’avait attiré. Et bien, force est de constater que je me suis laissée emporter par le récit et j’attendais les épisodes avec impatience. J’ai vraiment apprécié son côté léger, fleur bleue (et oui) et la manière dont l’aspect isekai est traité.

Oui, il s’agit d’un isekai où le personnage de Sei, après une dure journée de labeur, est invoquée dans un autre monde, avec une autre jeune fille, en tant que Sainte. Les débuts sont chaotiques pour Sei car le prince du royaume de Salutania, horripilant et orgueilleux, jette son dévolu sur la plus jeune invoquée (oh, comme c’est bizarre). Résultat, elle est condamnée à l’oubli dans ce nouveau monde, même si elle ne manque de rien. Cependant, de fil en aiguille, refusant l’oisiveté, elle choisit d’intégrer le laboratoire d’herboristes qui fabrique, entre autres, des potions de soin. C’est très intéressant car libérée de toute fonction salvatrice, car oui il y a des monstres qui saccagent les terres du Royaume, en s’abritant dans des miasmes toxiques, elle peut choisir sa voie. Comme dans tout isekai, le personnage ne fait plus cas rapidement de son ancien monde, tant elle se plonge dans le nouveau. Elle va rencontrer de nombreux personnages masculins mais attention, pas de harem en vue et c’est le top. Chacun à sa manière, apporte quelque chose à Sei, notamment dans sa compréhension du fonctionnement de l’univers. Elle le leur rendra bien car, vous vous en doutez, elle possède de grandes capacités magiques et elle a soif d’apprendre de nouvelles connaissances et surtout de se rendre utile, tout en restant dans l’ombre.

Le récit est assez lent mais toujours plaisant à suivre. Il ménage quelques suspenses sur des intrigues politiques dont nous ne découvrirons jamais la finalité, ce qui peut s’avérer frustrant. Il y a quelques phases d’action qui instaurent des moments de tension et surtout qui permettent à Sei de comprendre ce qui active une partie spécifique de ses capacités. Ce point ne va pas chercher bien loin mais je vous ai déjà écrit qu’il y avait un côté fleur bleue. Si on fait abstraction d’un prince particulier, il se dégage beaucoup de bienveillance de la série. Nous avons droit à un focus sur Aira, la lycéenne arrivée en même temps que Sei, et bombardée Sainte. J’ai apprécié son traitement. Elle est totalement perdue et subit la mainmise du Prince sur sa vie et son futur. La mise en parallèle avec l’existence de Sei qui a su trouver sa place est assez saisissante et pertinente à observer.

La fin n’en est pas vraiment une donc j’espère, sans trop y croire, que nous aurons droit à une seconde saison.

Il y a de nombreux personnages dont certains sont plus développés que d’autres. Avant de m’attaquer à Sei, je souhaiterai aborder le cas du commandant du troisième ordre des chevaliers du Royaume, Albert Hawke. Il est la quintessence même du parfait chevalier servant ce qui lui octroie donc le charisme d’une bassine mais une jolie, attention. D’une certaine façon, il a un côté assez envahissant auprès de Sei. Il est attentionné à outrance mais cela le rend passablement creux. M’enfin, il a l’air de rendre Sei heureuse. Cette dernière est une jeune adulte, ce qui explique la manière dont elle s’adapte à ce nouvel univers. Du côté, de l’expression de ses sentiments, elle reste une indécrottable japonaise donc c’est long et Monsieur le chevalier bassine ne l’aide pas des masses. Après, ils sont touchants tous les deux. Au fil des épisodes, Sei essaie d’améliorer son quotidien avec ses propres connaissances en plantes, notamment en ce qui concerne la cuisine. J’ai vraiment apprécié suivre l’évolution du personnage qui reste simple malgré les événements et qui s’adapte.

L’animation est vraiment agréable. C’est coloré. Il y a de jolies séquences, notamment lorsque Sei utilise ses capacités spéciales. Les designs des personnages ne sont pas révolutionnaires mais restent plaisants. J’ai bien aimé les musiques, notamment la douceur de l’opening, Blessing, interprété par Aira Yuuki.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

The Saint’s Magic Power is Omnipotent a été l’agréable surprise de la saison. C’est une série qui donne le sourire.

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