Jour 9 : le conseil de Maccha

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Jour 9 : le conseil de Maccha

Pour ce 9ème jour, je vous propose une œuvre d’une grande autrice de shôjo et de josei qu’on a enfin pu lire dans nos contrées cette année : Eiko Hanamura. Il s’agit du titre Autant en emporte la brume publié dans la collection Héritages des éditions Akata.

L’histoire est un mélodrame authentique avec une narration lyrique qui fait son charme. L’ambiance me rappelle un peu les films des années 60-70. J’aime bien le style vestimentaire qui semble sortir d’un magazine de mode de l’époque. Les paysages sont également beaux, entre la forêt, la vue du lac Akan devant les montagnes, ou le Cap Emiro.

Le manga a été adapté également en un roman et en une série télé. Eiko Hanamura aborde des thématiques telles que l’amour maternelle et paternelle, les liens du sang et un amour encore plus profond que les liens du sang.

Autant en emporte la brume

Résumé :
Natsuko est une enfant heureuse. Grâce à son père, travaillant pour l’industrie du lait, elle vit loin du besoin et de la misère. Mais quand un jour, à l’occasion d’un voyage à Hokkaido, elle rencontre une mystérieuse jeune fille dans la brume, elle pourrait bien découvrir certains secrets de famille dont elle ignorait tout. Quel impact aura cette rencontre sur sa vie ? Quels sont les drames qui ont bousculé le passé de sa mère ? Au fil des jours, des mois qui passent, Natsuko devra grandir bien plus vite qu’elle ne l’aurait cru…

Initialement prépublié au Japon dans le Shûkan Margaret entre 1966 et 1967, le manga a paru dans son intégralité pour la première fois pour une réédition à l’occasion de la 51ème anniversaire du début de la carrière de la mangaka en 2007. Les éditions Akata semblent se baser sur celle-ci pour la version française. Une très belle édition souple avec les deux premières pages présentant des illustrations en couleurs. Le tome contient l’histoire de 394 pages et une trentaine de pages d’interviews très intéressants qui nous permettent d’en apprendre plus sur l’histoire du manga shôjo et le monde de l’édition de l’époque, en plus de l’œuvre en elle-même et de l’artiste qui a tant contribué au manga shôjosei, tant au niveau graphique que par les thématiques. En somme, un bel ouvrage de 415 pages qu’on devrait avoir dans sa bibliothèque.

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Fan de belles histoires...

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