Ton Visage au Clair de Lune

Ton Visage au Clair de Lune

Résumé :

Yoi a des traits fins, un corps svelte et une voix au timbre bas… Résultat : tout le monde considère Yoi comme un très beau garçon, quitte à en oublier qu’elle est une fille. Adulée de tous, surtout de la gent féminine, de par son allure de héros de conte de fées, elle est surnommée “le prince” par ses camarades de classe. La lycéenne éprouve des sentiments partagés face à cette étrange forme de popularité. Sa rencontre avec Ichimura, l’autre “prince” du lycée qui, lui, est bel et bien un garçon, pourrait bousculer l’image que Yoi a d’elle-même… Source : Pika

Avis principal par Beldaran

En ce mois d’octobre, Mika Yamamori revient enfin en France avec sa dernière série en date, toujours en cours de publication, Ton visage au clair de Lune, aux éditions Pika. C’est grâce aux éditions Kana que nous avions découvert l’autrice avec la série Daytime Shooting Star mais, le titre Tsubasa Chô – Lonely Planet n’est toujours pas disponible dans notre contrée. Je vais rejoindre la cohorte des avis positifs diffusés sur les réseaux sociaux : j’ai vraiment apprécié la lecture même si, dans le même genre, en nouveauté, je lui préfère Love Mix-up publié aux éditions Akata.

Cette romance se développe au lycée autour de deux personnages singuliers, du moins aux yeux de leurs camarades. Yoi présente un physique androgyne et son timbre de voix est bas. Ces points expliquent que ces camarades et les autres personnes de manière générale la confondent avec un garçon. Au lycée, elle est qualifiée de « Prince ». Mais, un autre « Prince », Ichimura, rode et, elle finit par le prendre littéralement sur la tête. Ah, le destin de la rencontre ! Alors oui, oui, le scénario est classique, marqué par les jalons narratifs propres à ce type de récit mais c’est bien fait.

Mika Yamamori ne se perd pas en atermoiements et l’histoire avance vite et bien, en témoigne la dernière page du volume.

L’autrice développe deux personnages très classes. Yoi malgré son physique se révèle être très féminine mais sa volonté d’aider tout le monde associé à l’étiquette du Prince l’a coupé des garçons qui ne la voit pas vraiment. Cela expose toutes les problématiques liées aux regards des autres. C’est une protagoniste intéressante et touchante mais qui, n’échappe pas au cliché de la jeune fille candide en amour. J’ai apprécié les quelques moments d’interaction avec son père qui démontrent un lien familial fort et chaleureux.

Ichimura doit plus son qualificatif de Prince à sa famille qu’à son comportement. Un brin insolent et je-m’en-foutiste, il se moque du regard des autres et ne comprend pas le désintérêt de ses camarades masculins pour Yoi. On perçoit une certaine solitude de son côté.

Les interactions entre Yoi et Ichimura fonctionnent bien. Il est plaisant d’observer la relation qui se construit entre deux êtres terriblement classes. Si vous aimez les personnages classes et beaux vous allez être servies.

La force du titre vient des dessins. L’autrice a affiné son trait depuis Daytime Shooting Star et propose des designs de personnages très très classe, Yoi en tête (oui cela beaucoup de fois « classe » dans le texte mais les faits sont là !). Le travail sur les yeux ou les expressions est très bon. J’ai réalisé que j’aimais le découpage propre aux « shôjo » qui fait la part belle aux non-dits avec des choix d’angles de vue pertinents.

L’éditeur nous offre une édition soignée, avec une bonne qualité d’impression, un papier souple sans transparence et le top du top, deux illustrations couleurs. Comme les dos ont été sous le feu des projecteurs, il convient de préciser que nous évitons de justesse l’infâme dos blanc. L’illustration de couverture se poursuit malgré l’ajout d’une voile rose pâle qui fait écho aux cartouches hideux couleur papier toilette. La traduction de Manon Debienne est convaincante.

Tome 3 par Beldaran

Ton Visage au Clair de Lune T3

Le mois prochain sortira aux édition Pika le tome 6 de la série ainsi qu’un coffret comprenant les trois premiers volumes. Après avoir apprécié le premier tome sorti il y a un an (léger le retard, léger), j’ai pioché dans ma PAL les tomes 2 et 3.

Je me suis rendu compte que je suivais plus le titre pour la beauté des personnages que pour l’histoire en elle-même mais, est-ce bien grave ?

La fin du tome 2 m’a arraché un long : AAAAAaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh !!!! Alors que la fin du tome 3 ce fut un : nyyyaaahhhhh ! Ils sont trop mignons.

Avouez que c’est un début de chronique de qualité.

La relation entre les deux Princes du lycée avance lentement, par petits gestes et phrases plus ou moins anodines. La dernière page du tome 2 a bouleversé les deux lycéens, notamment Yoi qui semble perdue face à ses nouveaux sentiments et qui pour les gérer, fait scintiller puissamment son aura de Prince. C’est assez drôle. Ichimura gère de manière différente et se dévoile un peu plus, notamment son cadre familial qui nourrit les rumeurs à son encontre et qui explique son comportement. Cependant, les réactions de Yoi le déstabilisent. Il est tout mignon. Il est entouré d’amis bienveillants, Sentarô et Shun, dont les remarques font mouche et apportent la touche de légèreté. La même chose peut être écrite du côté de Yoi où l’amitié de Nobara et Kotobuki est précieuse.

A l’image des volumes 1 et 2, le déroulé de l’intrigue reste classique ainsi, après le premier rendez-vous et le fait de se prendre par la main (qui marque un rapprochement certain), apparaît au milieu du troisième tome un personnage qui se prénomme Ôji et oui, trois princes pour pimenter l’ensemble et mettre en place le fameux triangle amoureux, tatam !
Ôji n’a pas qu’un nom princier, il en possède aussi le comportement. Ichimura n’a qu’à bien se tenir.
Les dernières pages sont intéressantes et promettent pour la suite !

Si j’accroche à ce point à cette comédie romantique scolaire classique c’est grâce aux dessins, très soignés. Les deux personnages principaux sont classes et le récit en gagne un troisième, que demande le peuple ? J’adore leurs expressions, variées et dont les plus importantes sont accompagnées d’éléments scintillants.

La phase de test d’une relation platonique touche à sa fin, avec un festival en ligne de mire et un élément perturbateur princier qui s’installe. Les graphismes sont toujours aussi beaux et classes mais je peux comprendre que l’absence de surprise scénaristique face décrocher.

Sinon, certains choix de traduction m’ont fait sourire, je ne sais pas si les lycéens s’expriment de cette façon de nos jours.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Ton visage au Clair de Lune marque le retour de Mika Yamamori en France avec une romance classique mais bien rythmée et portée par de très beaux dessins.

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