Trigun Stampede

Trigun Stampede

Avis principal par Beldaran

Résumé : Certes, Vash the Stampede est armé, mais il est une personne pacifiste et joyeuse, alors pourquoi sa tête est-elle mise à prix pour 6 millions de dollars ? C’est ce qui intrigue la journaliste débutante Meryl Stryfe et son partenaire, un vétéran blasé. Et lorsqu’ils rencontrent ce soi-disant justicier, ils découvrent quelqu’un qui déteste le sang ! Mais en parallèle, leur enquête les mène aussi vers son frère jumeau, Millions Knives. Source : Crunchyroll.

Après une première adaptation, de 26 épisodes, produite par le studio Madhouse en 1998 (édité par Dybex et disponible sur Netflix), une nouvelle série animée, de 12 épisodes, produite par le studio Orange est proposée depuis le mois de janvier sur Crunchyroll. Derrière ces deux adaptations se cache le manga Trigun et sa suite, Trigum Maximum, signé Yasuhiro Nightow et publié fin des années 1990, début des années 2000 aux éditions Shônen Gahosha. En France, le manga a été publié par les éditions Tonkam.

J’ai découvert le travail de l’auteur avec la géniale série Blood Blockade Battlefront dont la première partie fut publiée aux éditions Kazé. Nous n’avons jamais eu la suite. Les deux saisons animées ont été diffusées sur ADN. En ce qui concerne Trigun, c’est une totale découverte et j’ai adoré dès le premier épisode. Il semblerait qu’il y ait de gros changements par rapport au manga et à l’ancienne adaptation animée mais, n’ayant ni lu ou vu ces œuvres, je ne peux pas comparer.

12 épisodes, c’est court pour adapter 17 volumes, pourtant je n’ai pas le sentiment que l’histoire soit expédiée mais je suppose que de nombreuses libertés sont prises. La narration est très bien rythmée, ménageant les séquences d’émotions/informations et les scènes d’action musclées, variées et dynamiques. Je craignais une redondance dans le schéma narratif : le personnage arrive dans une ville, explosion, destruction, tristesse, passons à la suivante. Finalement, l’histoire glisse naturellement vers l’intrigue principale et la sensation de répétition reste fugace.

Je me suis emballée sur la narration et j’en oublie l’histoire. Nous découvrons une planète recouverte de sable, peuplée d’humains et de créatures qui boulotent les humains. C’est par les yeux de deux reporters à la recherche du fameux Vash the Stampede, surnommé le typhon humanoïde dont la tête est mise à prix pour une coquette somme, que nous découvrons l’univers aride, hostile aux humains. Humains qui vivotent dans des petites villes qui sont alimentées par des réacteurs. Ces réacteurs, nous le saisissons au fil des épisodes sont au centre de tout.

Le récit s’articule autour de Vash, homme mystérieux, contre la violence, un peu maladroit et qui arbore un sourire triste. Il participe à l’ambiance mélancolique qui est un des aspects que j’apprécie. Le récit n’est pas joyeux et sait se montrer impitoyable, à l’image de l’univers.

Le premier épisode donne de nombreux renseignements mais conserve assez de mystères pour titiller notre curiosité et encore une fois, je pense que c’est du au format de 12 épisodes.

Au fil des visionnages, nous grappillons des pièces pour reconstituer le puzzle du passé de Vash jusqu’à la révélation de l’épisode 7 puis le flashback du 8.

Je suis impatiente de découvrir le fin mot de l’histoire.

Une bonne histoire repose sur de bons personnages. Vash est un être en fuite qui, court pour racheter sa faute. Il est d’une grande gentillesse, se refuse à utiliser la violence et dégage une profonde tristesse. Il a quelques coups d’éclats comiques mais qui se noient dans sa mélancolie. Il est un aimant à problèmes et Le problème de son existence est costaud, dans le genre tordu. Ils sont deux faces d’une même pièce, à voir comment leurs visions du monde s’entrechoqueront. Le petit regret vient du duo de personnages secondaires, les journalistes, la jeune recrue et le vieux roublard qui aime la picole et pense à sa survie avant tout. Le personnage qui les rejoint est plus intéressant dans sa psychologie et dans ce qu’il apporte à l’histoire.

Une animation en 3D CGI maîtrisée c’est un régal pour les yeux. Je suis fan du rendu, notamment des scènes d’action, malgré quelques légers couacs. Le chara-design a été lissé par rapport au manga mais je le trouve agréable. Les musiques sont très sympas. J’adore l’opening qui est totalement représentatif de l’ambiance de la série.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Trigun Stampede s’inspire du manga éponyme pour proposer une histoire prenante et captivante. L’animation est réussie. Une excellente surprise de la saison.

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