Japan Expo 2022 : Avis de Beldaran

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Japan Expo 2022 : Avis de Beldaran

Après deux années de report suite à la situation sanitaire, la grande kermesse Japan Expo, était de retour le troisième week-end de juillet (du 14 au 17) au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. En plus de se dérouler plus tardivement, le fonctionnement pour l’achat des billets a été modifié. En effet, aucune caisse sur place, tout se passait sur l’application, à l’image du système de dédicaces qui demandait d’avoir un téléphone à la batterie solide. A noter qu’il n’y avait pas de plan en papier non plus, il fallait soit utiliser l’application (encore) soit partir en quête des quelques plans disséminés parmi la foule monstrueuse.

Avis de Beldaran

Je n’avais pas prévu d’y aller cette année, dates tardives et des invités qui ne m’emballaient pas forcément, oui mais voilà, les éditions Noeve annoncent la venue de Kotteri! (Veil) et les éditions Mangetsu celle de Yuka Nagate (Butterfly Beast). J’ai réfléchi. J’ai partagé mes réflexions avec les autres membres du staff, que j’ai saoulé pendant deux jours, avant de trancher : Montpellier-Paris, aller-retour dans la journée, c’est faisable.
Ah-Ah-Ah. Je suis trop vieille pour ces conneries.

 

Vendredi : journée de l’enfer

La journée du jeudi avait été un excellent indicateur pour les dédicaces de Kotteri!, il était impossible que j’en ai une, me restait le tirage au sort. Je misais donc sur la ponctualité des transports (musique d’ambiance). Le train était à l’heure. A Paris je bondissais dans le RER A, avant de me casser les dents sur les portes du RER B. Je vous épargne les détails mais j’ai fini par monter dans un RER qui ne faisait pas d’arrêt jusqu’à l’aéroport mais qui s’est finalement arrêté au Parc des Expositions.

Le chemin jusqu’à l’espace était semé de gens, de beaucoup trop de gens. Le panneau affichant COMPLET 500m avant l’arrivée m’a bien refroidi, ce qui tombait bien puisqu’il faisait chaud ! Je vous épargne les tours et les détours jusqu’au scan du billet et puis j’étais dedans, armée de mon FFP2, d’un éventail, de 2L d’eau et d’un optimisme à tout épreuve : la force du shôjo quoi ! (oui, l’esprit shônen ça va bien 5 minutes).

 

Les dédicaces

J’ai fait une percée jusqu’au stand Noeve, pour y parvenir trois minutes avant le tirage au sort : le destin. Oui, sauf que ma chance était restée dans le RER B. Le numéro avant le mien a été tiré. Rideau. Merci. Fin.

Ma quête n’était pas terminée, je remontais la foule en sens inverse, vers le stand Mangetsu qui était à côté du mastodonte Crunchyroll, ce qui permettait de le repérer rapidement. La chance revenait et je repartais avec un ticket pour la séance de dédicace de l’après-midi de Yuka Nagate : joie !

J’ai eu ma dédicace et une signature sur le superbe shikishi. L’autrice a été adorable. Elle a répondu à mes nombreuses questions sur ses recherches. Ce fut bref mais chouette.

Les mangakas français et internationaux étaient à l’honneur, avec une forte concentration du côté de chez Pika avec l’infatigable famille Lemaire et H2T, des autrices et des auteurs également chez Ki-oon, chez Mahô… Mon temps étant limité et parce que dans le train, j’avais lu le premier tome de Sweet Konkrete dessiné par Senchiro, j’ai choisi le stand Kana pour clôturer ma petite tournée dédicaces. L’auteur était très sympa et la discussion fut intéressante.

Je regrette de ne pas avoir eu le temps de rencontrer Yuji Kaida et d’assister à sa conférence.

Pour Ladybird, j’ai fait dédicacer sur le stand Meian, le tome 8 de Egregor – Le Souffle de la Foi scénarisé par Skwar Jay et dessiné par KIM Jae Hwan. Les deux auteurs ont été adorables et m’ont donné plein de petits goodies pour Ladybird qui vous montrera tout ça, lorsque je les lui aurai envoyé.

 

Les stands

J’ai le sentiment que par rapport aux stands des créatrices et créateurs, ceux des éditeurs n’ont pas bougé par rapport aux années précédentes et vu leur taille, ils ont toujours été facilement identifiables. Je ne me suis pas arrêtée à tous les stands éditeurs mais je tiens à tirer mon chapeau à celles et ceux qui y travaillaient. Ils ont été d’une grande gentillesse, malgré la foule compacte et la chaleur.

Le stand Noeve était ouvert, ce qui permettait de s’approcher plus ou moins facilement. Je suis retournée en enfance en échangeant mes points contre les ex-libris de Veil et les dix cartes. La personne a été patiente alors que je doutais sur le choix des cartes. D’ailleurs pour les cartes de la collection XS, je n’avais rien compris. Elles ne seront disponibles que via le système des points. Je me suis sentie idiote avec ma preuve d’achat des premiers tomes.

Sur le stand Akata, j’ai rempli ma mission pour Zwit : récupérer un poster A sign of affection et poursuivre la collection de magnets de l’éditeur.

Au stand Mangetsu, ils ont été super sympas. Je suis repartie avec plus de goodies que prévu, notamment le granite de The Ice Guy & The Cool Girl qui fut plus que bienvenue.

Sur le stand Pika, je devais récupérer un extrait du tome 1 de Dreamland remaster pour Ladybird. Eh bien, à cause d’un mouvement de foule, j’ai fait une entrée et une sortie en même temps. Les stands fermés ont été une horreur et absolument pas adaptés à la foule. J’ai refait une tentative. J’ai vaincu. J’ai constaté que les tomes de Yona étaient bien partis et ça fait plaisir.

Le stand de Glénat est resté un mystère inatteignable jusqu’au bout. J’ai eu le sentiment qu’il y avait toujours la queue pour y rentrer : chou blanc, donc !

J’ai cherché pendant un moment le stand Kazé, avant de percuter que je l’avais sous les yeux depuis le début : l’énorme stand Crunchyroll. Je n’y ai pas mis un orteil.

Comme d’habitude, le stand Ki-oon avait tout donné sur les animations et comme d’habitude c’était blindé.

Chez Kurokawa, était à l’honneur Spy X Family avec une Anya plus vraie que nature (si c’est possible).

Sur le stand de Doki-Doki, mettre en avant Bofuri – Je ne suis pas venue ici pour souffrir, était particulièrement à propos.

Je passe sur les autres stands éditeurs car j’ai brièvement jeter un œil, faute de mieux. Le stand Vega-Dupuis était très beau, c’était le même qu’à Angoulême. Celui des éditions Kana était incroyable avec son Oscar François de Jarjayes gonflable dans son plus beau costume, avec la mise en place d’un stand dédié, sous la forme d’un mini Versailles, autour de La Rose de Versailles pour fêter les 50 ans de l’incroyable série de Riyoko Ikeda

Ah-Ah-Ah, cela s’est passé dans un univers parallèle, dans le nôtre, c’était Naruto et son renard qui étaient présents. Il y avait également une activité avec un arc et des flèches autour de la série The Elusive Samurai. C’est bien aussi. J’espère que l’éditeur nous proposera le livre qui sortira au Japon en septembre pour les 50 ans de La Rose de Versailles et puis, la couverture est déjà en français. D’ailleurs, je tease notre prochain podcast spécial shôjo où vous allez m’entendre beaucoup râler, même si depuis l’annonce de la nouvelle collection des éditions Akata, cela va mieux.

Puisque j’ai fait un crochet sur les shôjos, le village shôjo des éditions Delcourt/Tonkam-Soleil était bien là, bien imposant, bien rose aussi, nuancé par la touche de bleue des éditions Moonlight.

Habituellement, j’apprécie faire un tour des stands des créatrices et créateurs mais je n’ai pas eu le temps. Je regrette d’avoir raté le stand des Chatons Cosmiques afin de pouvoir mettre la main sur Colossale – Guide de musculation pour débutants par Diane Truc. D’ailleurs, je vous conseille la lecture de Colossale sur Webtoon, scénarisé par Rutile.

Je clos cette tournée des stands, avec celui de Meian où la dame qui gérait les dédicaces pour Egregor a été d’une grande gentillesse. J’étais la dernière pour la séance de la matinée (c’était 13h) et nous avons beaucoup échangé. Et parce que j’attendais à côté du stand Anime Store, j’ai pu constater que les coffrets de la première saison de Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba existaient alors que Dybex n’a toujours pas lancé les envois. Ah-Ah-Ah.

 

Et le reste du salon ?

Du côté des jeux vidéo avec le gigantesque stand Nintendo et l’énorme stand One Piece, c’était bruyant : oui je suis une mamie. J’ai évité la zone, sauf quand j’ai cherché des toilettes moins bondées : vaine quête. En parlant des WC, il y a avait de l’eau froide à certains robinets : surprise inattendue. Oui, je viens de vous faire un point toilettes.

En pêle-mêle, j’ai fait l’exposition consacrée au travail de Yuji Kaida qui était sympa. La conférence autour de Oban Star Racers avec Savin Yeatman-Eiffel était super intéressante mais j’ai du partir avant la fin. Le stand Figurama présentait de superbes figures dont celle de Lupin. Le stand de la Cité internationale de la tapisserie Aubusson dévoilait sa collaboration avec le Studio Ghibli, et exposait trois dessins préparatoires des futures tapisseries autour des œuvres du studio. Les personnes sur le stand étaient disponibles pour présenter ce travail titanesque. Puis, j’ai zoné dans l’espace tourisme, suis tombée sur un stand qui vendait des zizis en peluche : pourquoi pas.

J’ai rechargé mes batteries à l’espace Sakura devant le show de Kuni-ken. C’est plaisant le shamisen rock.

Dans les allées, j’ai croisé des cosplays magnifiques. Ceux de L’Atelier des Sorciers étaient très beaux et il y en avait pas mal de personnages de Jojo’s Bizarre Adventure – Golden Wind. Je n’ai pas pensé à les prendre en photo. Dans les faits, je réalise que j’ai fait très peu de photos et pas de bonne qualité.

 

Le mot de la fin

Il s’agissait de la quatrième fois que je me rendais à JE. En 2019, le staff de Bulle Shôjo était quasiment au complet et ça avait été top mais jusqu’à présent je croisais toujours Ladybird. Malgré tout, j’ai pu discuter avec des inconnues dans les files d’attente ou sur certains stands et c’était très chouette.

J’ai le sentiment qu’il y avait plus de monde que d’habitude pour un vendredi mais j’ai eu moins chaud, sûrement parce que toutes les issues de secours étaient ouvertes ? J’ai été surprise de voir si peu de personnes porter un masque : jours de fête pour M. Covid.

C’était la première et dernière fois que je faisais l’aller-retour dans la journée. C’était de la folie et le lendemain au boulot je n’étais pas fraîche. Cependant, c’était sympa de retrouver l’ambiance du festival.

Voici mes acquisitions durant la journée. Il manque le numéro d’Animeland avec les cartes Noeve offertes.

 

 

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Henshin : rédactrice ! D'abord lectrice de shônen, seinen, j'ai découvert les univers merveilleux du shôjo. Lisez du shôjosei !

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