Cette année marquait le 22ème impact du festival Japan Expo, mais aussi mon grand retour à l’événement. En effet, depuis la période covid, je n’étais pas encore retournée au festival de Paris. Je suis allée à plusieurs festivals sur Marseille, mais j’avais une petite appréhension de revenir à Paris, après plusieurs années sans et après avoir loupé celle de l’année dernière.
Avis de ladybird3000
Comme chaque fois, si j’y vais, c’est pour de vrai, donc ce sont les 4 jours que j’ai pu passer à arpenter les allées du festival.
L’espace Sumire
Vous l’aurez compris si vous avez lu mes précédents articles, mais l’espace Sumire est l’un des endroits dans lequel je passe le plus de temps. Ce que j’aime, c’est pouvoir rencontrer des artistes, ce n’est donc pas étonnant si c’est l’endroit que je fréquente le plus. Même si, il faut l’avouer, mon temps a également été partagé avec les stands éditeurs, dont certains avaient également des invités en dédicace.
Cette année, comme cela avait été le cas à Marseille et sans doute aussi l’année dernière à Paris, les bons de dédicace pouvaient s’obtenir sur l’application de Japan Expo. J’aime beaucoup ce système, car il permet de se balader tout en tentant sa chance, au lieu de faire la queue pour obtenir, peut-être, un bon de dédicace. Cependant, les taux de réussite aux tirages au sort étaient assez bas, même lorsque le créneau de la dédicace avait déjà commencé. Il m’a été impossible d’obtenir un bon pour Tsukasa Hôjo, l’invité d’honneur, mais je suis quand même contente que certaines personnes de mon entourage ont tout de même réussi à l’avoir. Pour ma part, j’ai pu repartir avec de belles dédicaces et de belles rencontres, donc c’est le principal.
Les invités manga
J’ai pu rencontrer de nombreux auteurs, à commencer par Ichika Isshiki et Daisuke Takino, respectivement auteur du light novel et dessinateur du manga Berserk of Gluttony. La dédicace était réalisée sur un shikishi dessiné pour l’occasion, avec un contour doré du plus bel effet. J’ai également pu rencontrer Yanai qui présentait son one-shot Self__ en exclusivité aux éditions Chattochatto, un récit dans lequel elle raconte sa dépression et sa lutte pour s’en sortir et apprendre à de nouveau aimer dessiner. Il y avait ensuite l’invité des éditions Mangetsu, Shu Sakuratani pour sa série Rooster Fighter dont j’ai découvert l’hilarant tome 1 pour l’occasion. C’était une belle rencontre et l’auteur semblait très content d’avoir été invité. J’ai aussi pu rencontrer Lee Kwang Eun, le directeur artistique de la série Pick Me Up! disponible sur Piccoma. Et enfin, j’ai eu l’énorme chance de rencontrer Daisuke Hagiwara, la dessinatrice de la série manga Horimiya. J’avais initialement perdu au tirage au sort en ligne, mais j’ai pu remporter l’avant-dernier ticket lors du rattrapage sur place. Grâce à cela, j’ai fait une très belle rencontre, puisque l’autrice et son staff étaient vraiment très sympathiques et car je suis repartie avec un dessin de Miyamura sur un mini-shikishi.
Parmi les auteurs que j’avais déjà rencontrés lors d’autres festivals, j’ai pu revoir Jay Skwar et Kim Jae Hwan pour la série Egregor dont j’ai pu faire signer 2 volumes. Ainsi que Yami Shin pour sa série Green Mechanic, et avec laquelle c’est sympathique de pouvoir échanger. Et enfin, Art of K pour sa série Château d’Ambre sur la plateforme Webtoon.
En auteurs français, j’ai également pu rencontrer Zelihan (Wandering Souls) et le duo Goroglin pour leur BD sur Molang, un adorable lapin accompagné de Piu-Piu le poussin.
Cette année j’avais aussi quelques commandes pour des copines, j’ai donc pu rencontrer Yû Itô (Shut Hell) et Masaaki Ninomiya (Gannibal) pour elles.
Les invités animation
Parmi les invités animation, j’ai pu rencontrer Eisaku Inoue, animateur du studio Toei Animation et ayant travaillé, entre autres, sur les séries Les Chevaliers du Zodiaque et One Piece. J’ai fait partie des chanceux ayant pu repartir avec un beau shikishi dessiné en direct.
Ensuite, j’ai eu la chance de rencontrer Haruko Iizuka, animatrice et character designer notamment sur la série Horimiya. J’ai décidément eu beaucoup de chance concernant les invités de cette série, que ce soit en animation ou manga.
Les invités musique
Concernant les invités musique, je n’ai pas trop eu le temps de m’y attarder, car mon emploi du temps était déjà bien rempli. J’avais noté quelques artistes qui m’intéressaient, notamment Vicke Blanka que je connais surtout pour les génériques de Black Clover, mais je n’ai malheureusement pas eu de chance au tirage au sort. J’ai juste pu rencontrer le girls band Musé, elles étaient trop choupi, mais je n’ai pas eu le temps d’assister à leur concert.
Cette année j’avais aussi noté certains spectacles, notamment la pièce de théâtre de la compagnie 096k Kumamoto Drama Company, composée uniquement de femmes. Mais je n’ai, à mon grand regret, pas pu y assister.
J’ai quand même pu aller voir le spectacle JAPANderland des Youth Theatre Japan. Le début était très sympathique, avec des chansons d’anime et de belles danses, très dynamiques. La suite reprenait apparemment le conte Alice au pays des Merveilles avec des personnages issus des contes japonais (j’ai cru reconnaître les personnages de Orihime et Hikoboshi). J’ai bien aimé le spectacle, mais j’ai trouvé que la retransmission mise en place par Japan Expo n’était pas bien pensée. En effet, il y avait une narration en japonais et des écrans retransmettaient une partie de la scène avec des sous-titres en français. Mais la caméra se focalisait uniquement sur une petite partie de la scène et c’était compliqué de suivre le texte tout en regardant la scène entière.
Les stands éditeur
Comme chaque année, les éditeurs avaient des stands customisés, des activités et des photocalls. Ce que j’ai bien aimé, ce sont les bornes où l’on pouvait se prendre en photo sur les stands de Doki-Doki et Nobi Nobi, avec les séries Play It Cool, Guys, Power Antoinette ou Horimiya en fond. Le stand des éditions Ototo était également assez sympathique avec une scénette issue de leur nouveauté webtoon du mois.
Concernant les activités, je n’en ai pas fait beaucoup. Je me suis surtout arrêtée au stand Ki-oon, un matin avant que la file ne soit interminable, pour faire les activités et repartir avec les goodies, notamment les éventails de la série Les Carnets de l’Apothicaire que j’aime beaucoup.
Enfin, il y avait Le Quartier Manga, un espace créé à l’initiative de Mangas.io et qui regroupait 14 éditeurs et 6 sponsors. J’ai adoré cet espace qui ressemblait à un mini village au sein de Japan Expo. J’espère que les retours seront positifs et que cela pourra revenir la prochaine fois, avec, espérons-le, un espace encore plus grand, afin de mieux circuler pour mieux profiter de ce joli concept. Cet espace rassemblait plusieurs stands, avec notamment des activités permettant de gagner des points à dépenser ensuite pour obtenir de jolis lots.
Il y avait aussi une extension culinaire avec Le Quartier Manga Food, qui proposait un espace de 400 places assises et plusieurs plats de cuisine asiatique, en collaboration avec le Kintaro Group. Grâce à Mangas.io et durant une visite dédiée aux journalistes, j’ai pu visiter le Quartier Manga ainsi que le restaurant et goûter à quelques spécialités. C’était un moment fort sympathique, d’autant plus que je n’ai pas l’habitude de participer à ce genre de réunions. Je les remercie donc pour cette opportunité !
Plus tard, je suis retournée au restaurant en tant que simple visiteuse et j’ai pu déguster d’autres mets tout aussi bons.
Et le reste du salon ?
J’ai tout de même fait un tour global du salon, car souvent je ne m’aventure pas dans certains coins par manque de temps. Je me suis peu attardée sur les stands autres que ceux des éditeurs, même si j’ai quand même craqué pour une petite figurine Molang.
Par contre, il y avait plusieurs expositions que j’ai trouvé très sympathiques. Il y en avait une pour les 50 ans de Black Jack de Osamu Tezuka. Juste à côté se trouvait aussi une exposition pour l’invité d’honneur, Tsukasa Hôjo. Cette exposition était vraiment superbe, avec de nombreuses planches magnifiques à regarder. Il y avait aussi une exposition Enquêtes et Mystères, mettant à l’honneur plusieurs séries sur le thème, en collaboration avec différents éditeurs.
Les éditions Pika avaient aussi réalisé une petite exposition avec de très belles planches de la série Dreamland de Reno Lemaire. Le stand Ki-oon avait quant à lui des cadres d’images lenticulaires accrochés au mur, ce que je trouve très cool. Enfin pour la venue de Yanai, les éditions Chattochatto avaient également affiché des planches avec des notes explicatives. L’autrice a même fait un petit dessin directement sur le mur de l’exposition pour remercier ses lecteurs.
Le mot de la fin
Après plusieurs années sans avoir été à Paris pour profiter de la Japan Expo, cela fait plaisir d’y retourner, que ce soit pour retrouver des personnes que je ne vois qu’en convention, découvrir de nouvelles choses ou rencontrer des artistes. J’ai pu revoir et discuter avec Elsa Brants (Save me Pythie, Par le pouvoir des dessins animés), retrouver Zwitzwit, une copine de Bulle Shôjo, mais aussi discuter avec des personnes que je n’avais encore jamais rencontrées en vrai, principalement des contacts éditeur/relation presse. C’est toujours sympa de mettre un visage sur un nom et cela fait plaisir de pouvoir parler un petit moment dans un cadre différent.
Comme d’habitude, je termine en vous mettant la photo de mes achats et des goodies que j’ai pu récupérer lors du festival (celle-ci contient également ceux de mon copain). J’ai l’impression d’avoir acheté moins de mangas par rapport aux fois précédentes, sans doute car il y avait peu de goodies qui nous intéressaient, mais en étalant bien, je constate qu’il y a quand même beaucoup de choses !